L’Australienne a annoncé mercredi 6 novembre qu’elle ne participerait plus aux compétitions après avoir reçu un flot de menaces et de messages haineux après sa performance lors des Jeux olympiques de 2024.
Le briseur australien « Raygun » a annoncé mercredi 6 novembre qu’il quittait la compétition. S’adressant à la radio nationale 2DayFM, elle a expliqué qu’elle était trop bouleversée par la vague de haine qui a suivi sa prestation lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cet Australien, qui a reçu le 11 septembre le titre de meilleur breakeur du monde, avait réalisé une performance qui s’est terminée sur la note de 0, le 9 août sur le terrain de la place de la Concorde.
De son vrai nom Rachael Gunn, cette australienne de 37 ans maître de conférences à l’université de Sydney n’avait remporté aucun de ses trois face-à-face. C’est la bataille contre la Française Sya Dembélé, alias B-Girl Syssy, 16 ans, médaillée de bronze aux championnats du monde, qui lui a valu les moqueries. Les mouvements de Raygun, y compris son imitation d’un kangourou, et son survêtement aux couleurs australiennes ont été parodiés dans le monde entier, notamment par l’animateur de télévision américain Jimmy Fallon. Sa performance, devenue virale, a suscité des critiques et des moqueries extrêmement virulentes en ligne.
“Dévastateur”
Face au harcèlement dont elle a été la cible, Rachael Gunn a publié le 16 août une vidéo sur Internet dans laquelle elle demande aux médias de “Arrêtez de harceler” sa famille, ses amis et la communauté des breaks. « Tout le monde a beaucoup souffert à cause de cette affaire, je vous demande donc de respecter leur vie privée. » a-t-elle ajouté. Le casseur n’avait pas imaginé que son passage provoquerait “Tant de haine, qui était honnêtement assez dévastatrice”. « J’ai travaillé très dur pour me préparer pour les Jeux olympiques et j’ai vraiment donné tout ce que j’avais. »elle s’était défendue.
“Je me préparais vraiment à continuer la compétition, mais maintenant cela semble être une chose vraiment difficile pour moi”, est-ce qu’elle a décidé mercredi, craignant qu’à chacune de ses apparitions, les spectateurs retransmettent ses prestations en ligne. “Ce ne serait tout simplement pas la même expérience.” Le soutien apporté par les athlètes australiens et le Premier ministre de son pays n’aura donc pas suffi. Ni même son récent et très bref sacre de meilleur breakeur du monde décerné le 11 septembre, par la Fédération mondiale des sports de danse (WDSF), qui résulte davantage d’un concours de circonstances.
Raygun n’est pas le seul à avoir fait un petit tour aux JO : le breakdance, qui a fait cet été ses premiers pas dans l’histoire des JO, ne figurera pas au programme de Los Angeles en 2028.
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