Ôil continue de compter les bulletins de vote dans plusieurs Etats, mais l’avance prise par Donald Trump lui a permis d’ores et déjà de revendiquer la victoire, mercredi 6 novembre. Elle s’accompagne d’un raz-de-marée républicain majoritaire au Sénat et à la Chambre. Le futur 47ème président des Etats-Unis sera plus puissant qu’en 2016.
Tous les jeudis à 7h30
Recevez en avant-première les informations et analyses politiques de la rédaction du Point.
Merci !
Votre inscription a été prise en compte avec l’adresse email :
Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisation et notre politique de confidentialité.
En France, on assiste aux premières réactions politiques. « Félicitations au président Donald Trump. Prêts à travailler ensemble comme nous avons pu le faire depuis quatre ans. Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité », a salué Emmanuel Macron sur X.
Président de la Reconquête ! parti, Éric Zemmour a rapidement félicité Donald Trump : « Tout le monde l’a enterré. Il s’est levé. Je souhaite le meilleur aux Américains qui ont choisi la civilisation contre le wokisme, la décroissance et la déconstruction de leur identité. »
Même son de cloche pour le leader du parti Union des droits pour la République, Éric Ciotti, qui voit, dans ce résultat, « un espoir de paix, une défaite pour les wokistes ». C’est une “victoire incontestable du peuple américain contre le wokisme, le socialisme, l’immigration de masse et un système médiatique hostile, après une campagne qui fut une véritable leçon de courage”, juge également Marion Maréchal.
« Nous devons désormais prendre notre destin en main », a réagi, de son côté, Jordan Bardella, président du Rassemblement national. « Pour nous, Français et Européens, cette élection américaine doit sonner comme un signal d’alarme. Ce doit être l’occasion de repenser notre rapport au pouvoir et à l’autonomie stratégique. Puisque Donald Trump nous invite à nous défendre, prenons-le au mot», analyse le leader du parti d’extrême droite.
«Cet enfer qui approche»
À l’autre bout de l’échiquier politique, les réactions sont évidemment très différentes. « Les États-Unis sont le théâtre d’une réaction violente [retour de bâton, NDLR] climato-sceptique, masculiniste et raciste soutenu et encouragé par les acteurs d’une économie libérale, avides de profit”, dénonce la députée EELV de Paris Sandrine Rousseau, qui termine son message par le mot “anxiété”. “Cet enfer qui se profile”, s’inquiète Marine Tondelier, qui souhaite “du courage aux Américains qui seront en première ligne de la politique de Trump”.
Député européen de Place Publique, Raphaël Glucksmann voit, dans l’élection de Donald Trump, « un de ces tournants qui façonnent l’Histoire ». « Nous sommes désormais, en Europe, seuls face à notre destin », estime-t-il. Député LFI de Marseille (Bouches-du-Rhône), Manuel Bompard ne félicite pas non plus Donald Trump, mais tire les leçons du résultat : « On ne peut pas vaincre l’extrême droite réactionnaire sans un projet alternatif clair. Nous ne pouvons pas mobiliser le peuple sur une ligne néolibérale et sans ruptures sociales et géopolitiques. Les sondages n’ont jamais déterminé le résultat d’une élection. » « La France doit tirer les conséquences d’une politique internationale indépendante et non alignée », affirme ce proche de Jean-Luc Mélenchon.
Related News :