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peluche, casquette, statuette de bimbo… chaque skipper a son objet préféré

Ils sont déjà bien rangés dans les bateaux amarrés au ponton des Sables d’Olonne… Casquettes, couteaux et autres peluches trônent dans l’Imoca des skippers engagés sur the Vendée Globe. Si la course se déroule en solitaire, sans escale et sans assistance, les 40 marins repartiront de terre ferme le 10 novembre avec un souvenir de leurs proches, un objet favori qui les réconfortera pendant ces trois mois sur l’océan.

Une statuette d’enfant américain pour Romain Attanasio

Pour son troisième Vendée Globe, Romain Attanasio (Fortinet – Best Western) emmène avec lui deux objets qu’il affectionne particulièrement et qui ne quittent pas son bateau. Il y a d’abord une petite statuette « représentant une bimbo américaine offerte par un ami lors de mon premier Vendée Globe« . Nommé “Pamela”, “elle fait beaucoup rire les écoliers qui montent sur mon bateau« .

Ensuite, le skipper de Lorient ne se sépare pas d’un «petite vierge noire» proposait le curé des Sables d’Olonne au départ du Vendée Globe 2016. “Je l’ai toujours gardée car je n’ai jamais su, avec toutes les galères que j’ai eues, si c’était grâce à elle ou grâce à elle que j’avais terminé mes deux précédents Vendée Globes.s’amuse le marin de 47 ans. En cas de doute, je l’ai gardé.

Une casquette et des chaussettes pour Tanguy Le Turquais

Tanguy Le Turquais (Lazare) s’appuie sur des bases. Sur le Vendée Globe, le skipper breton de 35 ans prend «des chaussettes avec un drapeau breton et ma casquette préférée, c’est tout !« . Et il confie en riant : «C’est presque toujours la même chose.. Mais c’est sans compter sur sa sœur Léna. En effet, la jeune femme a prévu des petites surprises pour son grand frère : «Fraises Tagada, mais il ne le sait pas encore [rires]. Il m’a interdit de lui donner du sucre, mais je vais quand même lui cacher des petites choses. Histoire de lui remonter le moral à l’autre bout du monde !

Le skipper Tanguy le Turquais avec sa casquette bleue fétiche
L’équipe Lazare

Du chocolat, des mots doux et des peluches pour Violette Dorange

Le benjamin du Vendée Globe ne comptez pas démarrer le Vendée Globe sans quelques objets et aliments réconfortants. Violette Dorange (Devenir) envisage de prendre «chocolat» et deux peluches : «La mascotte du bateau que Jean [Le Cam, qui a vendu son bateau à la navigatrice] m’a proposé, il m’a donné pour mission de l’emmener à travers le monde. Et l’autre peluche est un teckel, parce que je les adore !

Et dans son bateau, la navigatrice de 23 ans, originaire de Charente-Maritime, pourra se ressourcer en regardant et en écoutant. « les messages, les chants, les vidéos préparées par mes proches, ou encore les mots qu’ils ont écrits dans mon bateau« . “Toutes ces choses sont essentielles pour que je puisse me sentir bien», souligne Violette Dorange, qui entame son premier tour du monde.

La skipper Violette Dorange et ses peluches préférées avant le Vendée Globe 2024 © Radio-
Yves-René Tapon

Une poule en laine pour Charlie Dalin

Charlie Dalin (Macif) ne s’encombre pas d’objets trop imposants. Mais le marin normand de 40 ans emmène le sien partout “petite poule à laine pesant 27 grammes« offert par sa femme il y a dix ans. Une petite poule, installée dans son bateau, qui l’accompagnait »sur toutes les courses auxquelles j’ai participé depuis« . Et elle a vu du pays : New York, le Brésil, les Antilles… Elle a même déjà fait le tour du monde lors du dernier Vendée Globe où le skipper a terminé deuxième.

Le skipper Charlie Dalin à bord de son Imoca Macif et son objet fétiche, un poulet farci, avant le départ du Vendée Globe © Radio-France
Yves-René Tapon

Le couteau de son papa pour Louis Burton

En mer, Louis Burton ne se sépare jamais d’un objet chargé d’émotion et d’histoire : le couteau de son père. « Il n’est plus avec nous depuis 2016, et depuis qu’il est parti, c’est moi qui ai récupéré son couteau car parmi la fratrie, je suis celui qui en a le plus besoin.souligne le marin de Saint-Malo. C’est pourquoi il a entre les mains le Vendée Globe 2016, le Vendée Globe 2020, ce couteau, son couteau, et une dizaine de Transat depuis 2016.

Et ce couteau est “exceptionnel» dit le skipper : «Il s’agit d’un couteau âgé d’une quarantaine d’années, qui n’est plus fabriqué aujourd’hui. Il était toujours à la ceinture de mon père et je me souviens déjà qu’il disait que c’était un magnifique couteau, le meilleur couteau naval c’est à dire et qu’il fallait absolument trouver les machines pour relancer la production.“En inox, équipé d’un poinçon, d’une lame ou encore d’un décapsuleur”,très important pour un marin», c’est un outil très utile pour le marin : «C’est vraiment l’article que je souhaite absolument avoir lorsque je pars en mer, il ne rouille pas et ne s’oxyde pas.

Le skipper Louis Burton et le couteau de son père, un objet qui ne le quitte jamais © Radio-France
Éric Bouvet

Il a traversé plusieurs fois l’Atlantique avec mon père, il a participé à toutes nos croisières familiales et moi, avec ce couteau, j’ai traversé l’Atlantique dix fois et fait deux tours du monde. Et je peux t’assurer qu’il n’a pas un pet rouillé», s’amuse Louis Burton. Et maintenant, toute la famille en a un exemplaire. Le marin en a offert un à sa femme, son fils Lino et sa fille Edith pour leurs 10 ans : «Normalement, quand on a ça avec nous, il ne peut pas nous arriver grand chose« .

Bracelets pour Yannick Bestaven

Des objets fétiches, non pas vraiment», nous raconte Yannick Bestaven. Mais le vainqueur de la précédente édition du Vendée Globe avoue tout de même avoir «des bracelets“sur lui qui lui”porte chance pendant longtemps« . Des bracelets en corail corse ou en pierre oeil de tigre, offerts par sa mère, et que le marin n’enlève jamais !

Yannick Bestaven et ses bracelets au poignet droit, les seuls objets « fétiches » du skipper participant au Vendée Globe 2024 © Radio-France
Aurore Jarnoux

Un mantra offert par les Népalais pour Maxime Sorel

C’est la première fois que Maxime Sorel emmène un objet favori sur son bateau. Et pas n’importe lequel : le Breton, skipper du VandB – Monbana – Mayenne, aura à son bord »une sorte de mantra» qui lui fut remis au début de son ascension de l’Everest en mai 2023. Il est en effet le premier marin à avoir réussi cet exploit, en gravissant le plus haut sommet de la planète (8 848 mètres).

A l’intérieur il y a des prièresdit le capitaine. Ce sont les Népalais qui ont écrit ces prières qui implorent les dieux de nous laisser passer. Il m’a accompagné tout au long de mon expédition, pendant 43 jours.« Et ils l’accompagneront une nouvelle fois lors de son tour du monde à la voile, un autre défi de taille : »Je pensais que ce serait un joli clin d’œil de l’avoir à bord pour ce Vendée Globe« .

Skipper Maxime Sorel avant le Vendée Globe 2024 et son objet fétiche offert par les Népalais © Radio-France
Yves-René Tapon
 
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