nouveau procès ce lundi, celui des adultes accusés de complicité dans la mort du professeur

Naïm Boudaoud et Azim Epsirkanov. Le premier est un Français de 22 ans, le second un Russe de 23 ans d’origine tchétchène. Ils sont tous deux soupçonnés d’avoir eu une connaissance précise du projet terroriste. La veille de l’incident, ils ont emmené Anzorov dans une coutellerie pour acheter un couteau identique à celui trouvé près de son corps. Le jour de l’assassinat, Boudaoud a de nouveau accompagné le terroriste dans un magasin pour acheter un pistolet Airsoft. Azim Epsirkanov a reconnu avoir reçu 800 € du terroriste pour lui procurer une arme à feu en urgence mais sans y parvenir. Ils sont poursuivis pour complicité de meurtre et risquent la perpétuité.

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Il reste quatre personnes poursuivies pour avoir participé à un accord en vue de préparer un acte terroriste.

Ismaïl GamaevRusse d’origine tchétchène, 22 ans, participait avec Abdoullakh Anzorov à un groupe Snapchat échangeant des messages à contenu djihadiste. Il a posté des smileys souriants après la publication d’images de la tête décapitée de Samuel Paty sur son groupe Snapchat. Selon l’accusation, il aurait conforté Anzorov dans son projet.

Yusuf CinarTurc, 22 ans. Il a également partagé un groupe Snapchat avec l’agresseur qui diffusait de la propagande djihadiste. Après l’attaque, c’est lui qui a publié le message de protestation d’Abdoullakh Anzorov ainsi que des photos du corps de Samuel Paty. Il a ensuite posté des vidéos d’hommages à l’agresseur.

Priscilla Mangelune Française de 36 ans, a déjà comparu dans plusieurs procédures antiterroristes. Elle était en contact sur Twitter avec le tueur quelques jours avant l’attaque. Selon l’accusation, elle a présenté à Anzorov le cours de Samuel Paty comme « une illustration de la guerre menée par les institutions républicaines contre les musulmans ». Elle aurait également conforté Anzorov dans son projet.

Louqmane IngarRéunionnais de 22 ans. Il est accusé d’avoir administré le même groupe Snapchat qu’Ismaïl Gamaev. Il envisageait, selon l’accusation, de quitter la France pour l’Afghanistan ou la Syrie afin de rejoindre une organisation terroriste.

Le procès doit se terminer le 20 décembre.