TURIN. La mauvaise défaite à Rome est fraîche et pique encore, mais Toro a l’occasion de se racheter immédiatement et surtout d’apporter les réponses qu’attend Paolo Vanoli après avoir bousculé l’équipe à Philadelphie. Le test final aura lieu au stade Grande Torino, où cet après-midi (15 heures) la très performante Fiorentina sera sur scène pour un défi que les Granata ne peuvent manquer. Il y a une crise de résultats à repousser et d’estime de soi à retrouver après les 4 défaites des 5 derniers matches : c’est pour cela que l’entraîneur est prêt à changer de formation et les hommes à faire une percée, en prenant également l’exemple du même Viola qui a décollé lorsque Palladino a décidé de changer d’idée tactique après un faux départ. Alors la Fiorentina a gagné 6 matchs de suite, dont 4 consécutifs en championnat contre Milan et la Roma aux Franchi en plus des matchs à l’extérieur contre Lecce et Gênes, marquant de nombreux buts et remerciant De Gea pour les arrêts qui valent la peine aux nobles zones du tableau. Milinkovic-Savic réalise également de belles performances à Toro, ce sont les deux gardiens avec le plus d’arrêts dans cette Serie A, mais le Serbe a souvent été trahi par des tirs amis avec une série sensationnelle d’erreurs défensives. C’est aussi pour cela que Vanoli demande plus de concentration et de personnalité, alors qu’aujourd’hui l’hypothèse est d’adopter la défense à quatre avec le trident variable où Njie et Vlasic épauleront l’attaquant solitaire Sanabria (il devance Adams). Il y a aussi du nouveau au milieu de terrain, avec la relance de Tameze dès la première minute et la convocation d’Ilic, alors qu’il pourrait y avoir Sosa dans le rôle d’arrière gauche.
Toro tient également à la date du 3 novembre (il n’a jamais perdu dans son histoire : 6 victoires et 9 nuls) et ne devra pas gaspiller d’énergie mentale en pensant au derby de samedi, mais il devra aussi s’isoler du climat de protestation qui monte une fois de plus parmi les supporters. Aujourd’hui, de nouvelles manifestations sont attendues au stade contre Urbano Cairo, qui a assisté hier à l’entraînement de l’équipe avec son fils Giuseppe comme il l’avait déjà fait avant la victoire contre Côme. Le président a également fait l’objet d’une intimidation macabre et honteuse la nuit précédente, étant donné qu’une croix en carton et un cercueil noir étaient accrochés à Philadelphie avec son affiche funéraire où figuraient les mots « Rest in pain ». Les Digos de Turin enquêtent sur l’épisode, tandis que les mesures de sécurité seront renforcées. Ces dernières semaines, des banderoles de protestation avaient été accrochées, ainsi que des autocollants anti-Caire disséminés dans la ville, mais sans jamais sombrer dans cette incivilité.
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