Le leader des députés Modem à l’assemblée et ancien ministre d’Emmanuel Macron juge que cette taxe était “très disparate entre les territoires”.
Publié le 11/03/2024 13:11
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« Pour revenir » sur la suppression de la taxe d’habitation reviendrait à « retour à la justice fiscale et au pouvoir d’achat »prévient dimanche 3 novembre sur France Inter Marc Fesneau, chef de file des députés MoDem. Il salue ainsi les propos tenus dimanche par le ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation dans les colonnes du Parisien/Aujourd’hui en France. Catherine Vautrin a notamment écarté l’idée d’un retour de la taxe d’habitation, supprimée progressivement entre 2018 et 2023. De son côté, Marc Fesneau affirme que cette mesure a apporté “18 milliards d’euros de pouvoir d’achat pour les Français”.
Le député du Loir-et-Cher, ancien ministre d’Emmanuel Macron, estime que cette taxe était “très injuste car très disparate entre les territoires”. Il considère donc que sa suppression constituait une « mesure de la justice fiscale et du pouvoir d’achat ». Il répond également aux critiques venant de certains élus locaux, assurant que “Les collectivités locales ont été entièrement indemnisées” par la suppression des impôts.
Marc Fesneau est favorable à une reprise du dialogue entre le gouvernement et les élus locaux : « Il faut trouver un dialogue avec les élus qui ne soit pas simplement un dialogue de statu quo ». Le chef des députés MoDem explique que les contraintes qui pèsent actuellement sur les territoires portent sur « enjeux énergétiques, déplacements, ou encore préservation de la biodiversité ». Cependant, il maintient que jusqu’à présent “Les subventions de l’État étaient” sur la base d’autres critères, tels que « croissance démographique » ou même le« droits fonciers ». Il considère donc qu’il « Nous devons réfléchir aux allocations de l’État et à notre système fiscal à la lumière de l’évolution d’une économie. »
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