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Le tribunal d’Amsterdam (Pays-Bas) a indiqué vendredi 1er novembre que la mère de Santiago, le nourrisson enlevé en région parisienne, devrait être remise aux autorités françaises la semaine prochaine.
La mère de Santiago, un bébé né grand prématuré à Paris et retrouvé vendredi dernier dans un hôtel d’Amsterdam, devrait être remis aux autorités françaises la semaine prochaine, selon le tribunal d’Amsterdam. La demande de procédure accélérée concernant la mère de Santiago « a été acceptée. Elle devrait être remise la semaine prochaine”, a déclaré à l’AFP une porte-parole du tribunal d’Amsterdam, où la jeune femme est actuellement détenue.
Concernant le père de l’enfant, il “a opté pour la procédure longue et la demande de remise sera traitée lors d’une audience publique de la Chambre d’entraide judiciaire internationale à une date ultérieure”, a expliqué le porte-parole du tribunal. La date de cette audience n’est pas encore connue. Les procédures courtes sont généralement évaluées dans un délai de 10 jours par la chambre du conseil du tribunal d’Amsterdam, l’audience se déroulant à huis clos. “Dans le cadre d’une longue procédure, l’affaire sera examinée dans un délai de 60 à 90 jours par la Chambre d’assistance judiciaire internationale (IRK) du tribunal d’Amsterdam”, a indiqué le porte-parole. La date exacte de l’extradition de la mère de Santiago vers la France n’est pas encore connue du tribunal.
Les parents acceptent leur extradition
Pour rappel, Cristina N., 25 ans, et Kevin D., 23 ans, soupçonnés d’avoir enlevé leur fils Santiago du service de néonatalogie de l’hôpital Robert-Ballanger en région parisienne. Ils ont été arrêtés dans un hôtel d’Amsterdam, aux Pays-Bas, le 25 octobre. Depuis, ils sont en détention provisoire dans l’attente de la décision du tribunal.
Lundi 28 octobre, le tribunal de grande instance d’Amsterdam a informé le couple de leurs mandats d’arrêt européens. Lors de cette audience formelle, il leur a été demandé s’ils acceptaient leur extradition vers la France. Les deux parents avaient donné leur consentement, ouvrant ainsi la voie à une procédure rapide. En France, l’enquête sera menée par deux juges d’instruction de Bobigny, chargés de faire la lumière sur les motivations des parents dans cet enlèvement.
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