“La reconnaissance de cet assassinat atteste que l’œuvre de vérité historique, que le président de la République a initiée avec le président Abdelmadjid Tebboune, va se poursuivre”, indique vendredi le communiqué de l’Elysée.
Publié le 01/11/2024 15:40
Mis à jour le 01/11/2024 16:11
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Un nouveau geste de réconciliation. Le président français Emmanuel Macron a reconnu vendredi 1er novembre que le chef du Front de libération nationale (FLN) Larbi Ben M’hidi était « assassiné [en 1957] par des soldats français placé sous le commandement du général Aussaresses“. Cette déclaration intervient à l’occasion du 70ème anniversaire de l’insurrection du 1er novembre 1954 qui a ouvert la guerre d’Algérie.
Emmanuel Macron reconnaît dans un communiqué l’exécution de l’un des six dirigeants du FLN qui ont lancé l’insurrection du 1er novembre 1954 au moment où les tensions sont vives entre la France et l’Algérie, notamment après une importante visite d’État au Maroc. “La reconnaissance de cet assassinat atteste que l’œuvre de vérité historique, que le président de la République a initiée avec le président Abdelmadjid Tebboune va se poursuivre”souligne l’Elysée, qui précise que l’objectif d’Emmanuel Macron est « pour parvenir à la création d’une mémoire apaisée et partagée ».
Né en 1923 près d’Aïn M’lila, dans les Aurès, Larbi Ben M’hidi est à l’origine du « Zone autonome d’Alger depuis 1956 », pendentif « La bataille d’Alger »rappelle le communiqué. « Comme l’a déjà reconnu le Président de la République à propos de Maurice Audin et Ali Boumendjel, cette répression s’est accompagnée de la mise en place d’un système extérieur à la société des Droits de l’Homme et du Citoyen, rendu possible par le vote des ‘pouvoirs spéciaux’ au Parlement »précise l’Elysée.
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