Une réunion tripartite entre l’Algérie, le Nigeria et le Niger est imminente pour le « lancement effectif » du gazoduc transsaharien (TSGP). Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Energie, a confirmé devant l’Assemblée populaire nationale (APN) que les études de faisabilité de ce projet ont été achevées. Cette rencontre décisive vise à réaliser cette infrastructure majeure destinée à transporter 30 milliards de mètres cubes de gaz par an vers l’Europe.
Également connu sous le nom de Nigal, ce projet majeur concerne la construction d’un gazoduc de 4 128 kilomètres reliant le Nigeria à l’Algérie à travers le Niger. Les études de faisabilité sont désormais achevées, ouvrant la voie à des discussions sur les aspects techniques, financiers et logistiques du projet.
L’avancée du projet montre des signes encourageants : sur la distance totale, il ne reste que 1 800 kilomètres à construire. La répartition des travaux est de 100 kilomètres au Nigeria, 1000 kilomètres au Niger et 700 kilomètres sur le territoire algérien. Un accord formalisé en juillet 2022 encadre ce projet stratégique.
Pour l’Algérie, qui fournit actuellement 11% du gaz naturel européen, le TSGP représente une opportunité majeure pour consolider sa position sur le marché continental de l’énergie. Le gazoduc fait partie d’une stratégie plus large visant à diversifier les sources d’approvisionnement en gaz pour l’Europe.
La prochaine réunion tripartite des ministres du Pétrole et de l’Energie devrait permettre de renforcer la coordination entre les pays partenaires et de définir précisément le calendrier de création de cette infrastructure stratégique pour le continent africain.
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