Dans Cultela nouvelle série de Prime Video (notre avis), désormais disponible sur la plateforme, Sami Outalbali (Rahim en Éducation sexuelle) incarne Karim, l’un des personnages centraux de la série. D’abord chargé du casting, ce dernier devient ensuite « Story Editor », un nouveau métier qui consiste à regarder pendant 8 heures d’affilée ce qui se passe dans Histoire du loft et de prendre note de tout ce qui doit être collecté pour l’édition du quotidien du lendemain. “Karim représente les premières « victimes » de ces formats de télé-réalité. Il regarde constamment quelque chose et commence à s’identifier, à s’attacher à des personnages, à des gens… Il commence à perdre la barrière entre cette fausse fiction et la vraie réalité.», explique le comédien. Mais ce personnage a-t-il existé ?
Culte : Karim est un personnage inventé par les auteurs de la série Prime Video
“Karim est une pure invention des auteurs” a expliqué Alexia Laroche-Joubert, qui produit la série et a inspiré le personnage d’Isabelle de Rochechouart interprété par l’humoriste Anaïde Rozam. « Nous voulions quelqu’un qui s’identifie très fortement à Loana et qui aura une trajectoire opposée aux autres personnages. Les autres entreront dans la lumière et réussiront, et lui entrera dans les ténèbres et échouera.», Le personnage de Karim est la fusion de plusieurs directeurs de casting et journalistes qui ont suivi l’émission que les scénaristes ont interviewé. « Cela n’a jamais existé. Nous avons trouvé intéressant de montrer qu’il n’y avait pas de mélange ethnique. C’était un monde très blanc. Nous voulions raconter l’histoire de cette époque. Nous nous sommes appuyés sur des témoignages »nous l’ont dit les co-créateurs et auteurs Matthieu Rumani et Nicolas Slomka.
Culte :Karim”ça représente aussi les Français qui sont tombés amoureux de Loana”
“Ils regardaient Loft Story 8 heures par jour. ils continuent. « Ils ont un peu perdu leurs repères. Ils avaient l’impression de devenir intimes avec les lofteurs. Certains ont dû aller voir un psychologue… Le personnage de Kamel représente aussi les Français tombés amoureux de Lutte“. Alexia Laroche-Joubert confirme : « C’était très dur pour les équipes, très dense parce qu’il fallait produire un programme qu’on n’avait jamais produit et parce qu’on était soumis à tout le bruit ambiant qui nous entourait. Cela a perturbé la production d’actes purs. Nous étions très fatigués.
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