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Un député LFI porte plainte pour racisme après des attaques sur les réseaux sociaux : Actualités

Carlos Martens Bilongo, élu du Val-d’Oise, a annoncé porter plainte contre X après une série de commentaires à son encontre sur les réseaux sociaux, publiés en réaction à une photo postée par un autre député, Raphaël Arnault, rapporte en juillet dernier Le Parisienne.

Carlos Martens Bilongo a décidé de ne pas lâcher prise. Le député LFI, réélu en juin dans la 8e circonscription du Val-d’Oise, a annoncé, par l’intermédiaire de ses avocats, avoir porté plainte contre X pour diffamation et injures racistes en ligne, rapporte Le ParisienSamedi 19 octobre.

Le 19 juillet, Raphaël Arnault, député LFI du Vaucluse, publiait sur Twitter une photo sur laquelle il apparaissait, assis sur un banc dans les couloirs de l’Assemblée nationale, aux côtés de Carlos Martens Bilongo, Sébastien Delogu et Aly Diouara, tous élus ou réélus. élu lors des dernières élections législatives. « RN pas contente »il a ensuite sous-titré.

La photo a rapidement attiré l’attention de certains, dont Grégoire Houdan, délégué départemental du mouvement des jeunes RN, qui a alors commenté : « Les couloirs de la cour d’assises de Bobigny ». “On dirait une photo prise sur le quai correctionnel de l’ancien palais de justice de Paris”écrit de son côté l’avocat parisien Thibault de Montbrial. L’ancien porte-parole de Génération Identitaire et militant d’extrême droite, Damien Rieu, avait pour sa part évoqué “au premier rang d’une cour d’assises”.

« L’affaiblir dans son combat politique »

Face à ces commentaires, et à un autre qui parlait notamment de “belle brochette d’écume”Les avocats de Carlos Martens Bilongo dénoncent la haine raciste qui « n’a sa place nulle part dans la République »précisant que « Le cyberespace ne peut pas être une exception ». « Ces attaques à caractère raciste visent délibérément à détruire la personne et à l’affaiblir dans sa lutte politique »a ainsi souligné Me Chirinne Ardakani, indique Le Parisien.

Dans un long tweet publié le 22 juillet, Thibault de Montbrial a tenté d’expliquer son message, citant des similitudes entre les “quartier correctionnel de l’ancien Palais de Justice de Paris” et l’Assemblée nationale, avant de pointer du doigt “l’attitude des 4 protagonistes” sur la photo. « 3 de ces députés sur 4 sont ou ont été impliqués dans une procédure judiciaire, ce qui renforce le lien avec l’impression visuelle de la photo »avait-il également détaillé.

 
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