Sortie de route cruelle face au Mans et crise sportive à la Berrichonne de Châteauroux

Pourtant, La Berri, dans sa tenue solidaire rose d’octobre, veut mettre la pression. Malheureusement, tout se dépressurise après la médiane. Eh bien, Le Mans a la possession, mais ce n’est ni une bonne ni une mauvaise nouvelle.

Cervantes au bon moment

Cervantes met en lumière de beaux reflets mais, chez lui aussi, le meilleur est l’ennemi du bien. Rassurez-vous, de bonnes choses arriveront bientôt. En jouant simplement et vers l’avant, Berri se procure sa première occasion grâce à Diallo. Mais Kocik, le gardien du Mans, sauve son temple.

Mais il admettra sa défaite. Car voilà encore Cervantes qui catapulte dans les buts, et en deux temps, le centre vient de l’aile gauche et ciselé par l’étonnant joaillier Versini (25e, 1-0).

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Au Mans, le jeu est même alambiqué et surtout très creux (malgré une opportunité en fin de premier acte), pour un homme soi-disant ambitieux. Présumé oui, car Châteauroux à la mi-temps a doublé son adversaire au classement. Il faut donc garder une longueur d’avance maintenant. Et contenir la réaction des Manceaux blessés. Mais Diallo et Versini ont des esplanades en face. À tel point qu’on semble presque plus proche de la pause que de l’égalisation. Terrible illusion. Mais on a vraiment besoin de cette passe qui touche la zone de vérité comme Berri.

Le Mans en supériorité bouleverse tout

Là, il faut avouer qu’il rate des occasions de vraiment se mettre à l’abri et accessoirement d’enflammer le stade. Gaston-Petit est plutôt en colère contre cette expulsion de Wandji pour un tacle trop dangereux. Et voilà la double pénalité car Lauray égalise sur le coup franc qui suit (76e, 1-1). Mais le triplé arrive avec Colas qui inscrit le deuxième but à bout portant (81e, 1-2). Berri n’était plus relégué il y a quelques secondes, désormais c’est la lanterne rouge de National. Un automne déjà glacial.

Laurent Forcet