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APERÇU. De Conner Rousseau à Filip Dewinter : ces dirigeants n’ont pas survécu

Premier ministre flamand Matthias Diependaele (N-VA) manque le cadre à Zottegem. Diependaele, le maire titulaire, a échoué avec 1 966 voix préférentielles. C’est nettement moins que les 3.324 du challenger Kurt De Loor (Vooruit), fils de l’ancien maire Herman De Loor. Le Vooruit sera le plus grand avec onze sièges et est en pole position pour désigner le maire. La N-VA conservera ses huit sièges au conseil municipal.

Allez-y président Conner Rousseau était un candidat déclaré à la mairie de Saint-Nicolas, mais n’a pas réussi à convaincre les habitants de la ville de Wase avec son image nationale. La N-VA reste la plus grande à Saint-Nicolas avec 14 des 42 sièges du conseil communal. Le Vooruit a encore fait un bond en nombre de sièges : de 5 à 12. Rousseau est le champion des votes avec 6.741 voix préférentielles. Cependant, l’actuel maire Lieven Dehandschieter (N-VA) est celui qui a obtenu le plus de voix sur la liste la plus large avec 6 223 voix et il est donc temps de former un nouveau conseil municipal.

Zuhal Demir (N-VA) a surpris amis et ennemis en annonçant, quelques jours avant les élections, qu’elle préférerait l’écharpe de bourgmestre de Genk à son nouveau poste de ministre flamande de l’Éducation. Il semble qu’elle ait commis une erreur, car CD&V reste le plus important. Le parti du maire Wim Dries dispose de 19 des 39 sièges à répartir. Dries tient ainsi à distance la N-VA et le chef du parti Zuhal Demir. La N-VA se retrouve avec 13 sièges. Avec 10.378 voix de préférence, Dries reste également beaucoup plus populaire auprès des Genkois que Zuhal Demir, qui dispose de 7.449 voix de préférence.

Le leader du Vlaams Belang dispose de 10.492 voix préférentielles Philippe Dewinter son pire résultat jamais obtenu depuis qu’il est devenu membre du conseil municipal d’Anvers. En 1994, son parti est devenu le plus grand au conseil municipal d’Anvers avec 28 pour cent des voix. Dewinter lui-même a été couronné champion du vote avec 28 599 voix préférentielles. Dans les années qui ont suivi, sa popularité a même augmenté, avec 62 647 votes préférentiels en 2006, point culminant de la lutte titanesque qui l’opposait au socialiste Patrick Janssens, que Dewinter a perdu de peu. Depuis, il obtient moins de voix à chaque élection municipale.

Il aurait été d’une grande importance symbolique si le président du MR Georges-Louis Bouchez ont expulsé le PS du bastion rouge de Bergen. Mais il n’y parvient pas : la Liste du Bourgmestre du maire sortant Nicolas Martin (PS) a remporté les élections à Mons. Avec 22 sièges, Martin ne parvient pas à obtenir la majorité absolue. Bouchez a remporté 14 sièges. Le maire Martin est également le champion incontesté du vote de Bergen. Il a obtenu 15 152 voix préférentielles, soit plus du double de celle de Bouchez, qui en a obtenu 7 148.

Bart Tommelein (Ouvrir VLD) doit céder la mairie d’Ostende au chef du parti du Vooruit, John Crombez. Le parti de Tommelein a obtenu 19,3 pour cent des voix dans la ville balnéaire, tandis que le Vooruit en a obtenu 38,8 pour cent. Tommelein a également reçu beaucoup moins de votes de préférence que Crombez. Tommelein dit au revoir à la politique active. Au sommet de sa carrière, il a été vice-ministre-président flamand dans le gouvernement Jambon et secrétaire d’État fédéral dans le gouvernement Michel.

A Schoten, où le Vlaams Belang est président Tom Van Grieken est le chef du parti, le parti d’extrême droite doit donner son feu vert à la N-VA du maire Maarten De Veuster, qui perd effectivement sa majorité absolue. La N-VA reste la plus grande avec 14 sièges, contre 11 pour la VB. La ministre fédérale de l’Intérieur sortante, Annelies Verlinden, promeut la liste CD&V Plus à Schoten. Son parti obtient 10 pour cent et 3 sièges. C’est comparable à 2018, donc il n’y a pas d’effet Verlinden.

Ancien ministre flamand de l’Éducation Ben Weyts (N-VA) n’a recueilli que 585 voix à Beersel, contre 1.806 en 2018. Dans la commune du Brabant flamand, la Liste du bourgmestre de la leader Jo Vander Meylen a obtenu la majorité absolue. Vander Meylen remporte six sièges, la N-VA passe de sept en 2018 à seulement quatre aujourd’hui.

Enfin, l’ancien président du CD&V entre dans la même catégorie Wouter Béké. De la deuxième place, il ne recueille désormais plus que 519 voix, contre 2 061 en 2018 à la tête du parti. C’est quatre fois moins. Lorsqu’il a pris ses fonctions au sein du gouvernement Jambon en 2019 en tant que ministre flamand du Bien-être social, Marleen Kauffmann a pris la relève en tant que bourgmestre par intérim. En tant que chef du parti, elle recueille désormais 1 688 voix.

 
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