ENQUÊTE – Si la « protection fonctionnelle » est désormais accordée quasi automatiquement, en cas de menace sur un enseignant, la sécurité des établissements a très peu changé.
« C’est dommage, mais je pense que, sans l’assassinat de Dominique Bernard, en 2023, trois ans après celui de Samuel Paty, l’État et l’Éducation nationale ne seraient pas aussi actifs en matière de protection des personnels.dit un chef d’établissement. Ce qui m’inquiète, c’est qu’on oublie, qu’on se relâche. Parce que nous sommes à l’ère de la Realpolitik et de l’immédiateté ». Ce lundi 14 octobre, l’Éducation nationale rend hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard, tous deux victimes du terrorisme islamiste parce qu’ils enseignaient. Minutes de silence et visites de ministres dans des établissements scolaires rythmeront cette journée. Mais quels changements dans l’Éducation nationale face aux menaces qui pèsent sur ses personnels ?
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« La mort de Dominique Bernard a démontré que l’assassinat de Samuel Paty n’était pas un acte isolé. Et qu’un ancien élève pouvait tenir le pistolet »remarques…
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