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Dragon Ball étincelle ! ZERO – Le digne héritier

Dieu sait que je suis un grand fan de la série Dragon Ball. Oui, même GT au fil du temps a fini par trouver une place chaleureuse dans mon petit cœur, un chemin que Dragon Ball Super finira sans doute par emprunter un de ces jours. En attendant, Bandaï Namco joue avec nos souvenirs en proposant un héritier à la famille Sparking ! (Budokaï Tenkaichi en Europe), qui n’avait plus vu d’épisode depuis 2007. L’attente était grande.

Owari, ça !

Peut-on dire que la Licence Dragon Ball se porte bien ? Élu meilleur manga de tous les temps par les Japonais, des longs métrages qui remplissent les salles, un manga qui – malgré sa longueur et ses incohérences – parvient à prolonger l’aventure, des jeux de cartes qui cartonnent, une nouvelle série d’animation et des jeux vidéo… parlons-en à ce sujet!

**FLASH FINAL**

Entre les mondes ouverts indestructibles jamais proposés, oui, on peut dire que les récents jeux Dragon Ball ont la cote. Puis arrive Sparking ! Zero, l’héritier spirituel de Budokaï Tenkaïchi 3, et avec lui, une cohorte de fantasmes liés à l’Unreal Engine 5, les promesses de combats titanesques et un mystérieux mode « What If… ».

Eh bien, la promesse a été largement tenue.

L’Écran KO de Kaméhaméha enragé **frémit**

Dès les premières minutes dans l’arène, Sparking ! Zero frappe par son dynamisme. Le jeu suit la formule des précédents Budokai Tenkaichi, avec une prise en main accessible, mais réserve une profondeur qui ravira les fans les plus dévoués. Le système de combat, simple au premier abord, se révèle vite être une danse complexe de combos, d’esquives et de contre-attaques. L’ajout d’une garde haute ou basse par exemple est plutôt inattendu (dans la frénésie des combats, on est déjà content quand on active la garde), alors que le Ki s’épuise très vite et doit constamment être rechargé. La mêlée est vraiment mise en avant, avec sa panoplie de contres, d’esquives et de frappes rapides ou lourdes. L’équilibre entre accessibilité et maîtrise avancée est sans doute l’une des plus grandes réussites de ce titre.

Ne sous-estimez pas les personnages faibles, ils ont des ressources

Les commandes sont nombreuses mais assez intuitives, permettant aux nouveaux joueurs de se lancer dans la bataille sans difficulté, mais les subtilités des attaques et des séquences offrent aux joueurs expérimentés une marge de manœuvre suffisante pour s’améliorer et devenir véritablement redoutables. J’ai encore du mal avec le timing de la garde et la possibilité de sortir d’une grosse séquence, mais je détecte des possibilités accessibles, c’est un bon point.

La recharge du Ki, par exemple, se fait progressivement et lentement au cours du combat, mais atteindre le niveau de charge maximum permet de passer en mode « Sparking ». Ce mode donne accès à des attaques spéciales dévastatrices, comme les Combo Blasts, qui ne sont disponibles que dans cet état de puissance maximale.

L’un des aspects les plus impressionnants du jeu est la fluidité de l’action, même lorsque tout semble exploser à l’écran, au détriment d’une perte de lisibilité. Si vous vous retrouvez face à une montagne qui explose, la poussière vous empêchera de voir ce que prépare votre adversaire, mais une bonne recharge de Ki balayera tout cela de votre vue grâce au vent qu’elle dégage. Un petit détail vraiment immersif dont Sparking regorge ! Zéro.

La caméra dynamique suit les mouvements des combattants sans jamais (ou presque) se tromper et sans perdre de vue l’essentiel : le cœur de l’action. Malgré les effets visuels surabondants et les animations spectaculaires, chaque instant reste clair et lisible, ce qui est un exploit dans un jeu aussi rapide et intense.

Le sentiment de contrôle total, même dans le chaos le plus complet, est vraiment satisfaisant. Que vous lanciez une attaque ultime ou que vous vous défendiez contre un combo adverse, la précision des commandes et la clarté des animations font de chaque mouvement une expérience agréable. C’est bien aussi d’avoir une échelle de puissance et un certain respect des niveaux des personnages, puisqu’un personnage comme Videl par exemple sera moins à l’aise avec Ki, mais peut devenir dévastateur en mêlée… si on joue avec le bon équipement.

Chaque personnage a plusieurs possibilités : ils disposent généralement de 2 attaques spéciales (souvent une attaque « Blast » et une autre attaque en chaîne) et d’une attaque ultime qui dépendent du Ki, ainsi que de deux mouvements signatures (explosion d’aura, méditation, Taiyôken, Kaïoken… comme ainsi que l’activation directe du mode Sparking pour certains et des transformations) qui ont leur propre jauge qui se remplit toute seule.

Nous avons quelques missions données par Whis et Zen-Ô qui nous récompensent de nos efforts

De plus, en plus des diverses poursuites et projections, nous disposons également d’esquives téléportées dans le dos de l’adversaire – à activer avec un timing et un Ki précis – ou des contres. Ceux-ci sont amusants à utiliser, car un contre permet d’esquiver un coup physique et de frapper son adversaire pour reprendre le dessus, mais activer ce contre avec un timing très précis permet d’esquiver toutes ses attaques avant de contre-attaquer, façon Ultra-Instinct. Toujours très amusant et impressionnant à placer.

Vous pouvez également dévier les kikohas, renvoyer les kikohas chargés et même – plus difficile – dévier les Blasts qui vous arrivent en plein visage avec une petite combinaison de touches. Tout est fait pour le spectacle – parfois au détriment de la lisibilité.

Le nombre de personnages jouables dans Sparking ! Zero est tout simplement impressionnant. Initialement annoncé à 164 personnages, la liste a été étendue à plus de 180 avec l’ajout de personnages Dragon Ball GT. Cette diversité inclut non seulement les formes de base, mais aussi les multiples transformations que chaque personnage peut entreprendre, ajoutant une couche supplémentaire de stratégie et de variété au gameplay.

Chaque combattant possède ses propres caractéristiques et compétences, permettant aux joueurs d’expérimenter différentes combinaisons d’équipe pour trouver celle qui convient le mieux à leur style de jeu. La possibilité de choisir jusqu’à cinq personnages pour constituer leur équipe, tout en sélectionnant également les membres de l’équipe adverse, ouvre la porte à des combats aux stratégies vraiment diversifiées. Vous pouvez également personnaliser – via des capsules à récupérer dans la boutique – chaque forme d’un personnage pour bénéficier de bonus ou de malus à chaque transformation. Un système similaire a été implémenté sur Raging Blast 2 (et c’était plus que génial, on pouvait aussi configurer chaque attaque spéciale), et je le trouve moins avancé et moins flexible sur ce Sparking ! Zéro.

On voulait tous jouer Gohan en survêtement (non)

Heureusement, les équipes sont limitées à un nombre maximum de points ce qui vous évite de choisir une équipe totalement crackée, mais si vous ne pouvez pas forcément intégrer une Gogeta dans votre équipe, il est tout à fait possible de l’obtenir en fusionnant pendant le combat. A vous de gérer correctement vos possibilités.

Nous avons quelques petits choix lors des événements

Le mode histoire, qui replonge dans des arcs narratifs emblématiques comme l’épisode avec Goku et Raditz, est de retour pour les fans de la saga. Les scènes clés sont restituées avec fidélité dans une mise en scène assez décevante, souvent basée sur des images fixes, mais qui introduisent parfois des éléments interactifs permettant de faire des choix, influençant souvent légèrement le cours des événements, parfois de manière plus significative et déclenchant une autre ramification de l’histoire. Mode Histoire. Que se serait-il passé par exemple si Goku ne s’était pas sacrifié contre Raditz par exemple ? Les batailles en mode Histoire sont aussi souvent verrouillées sur des conditions, qui peuvent vous empêcher d’utiliser votre attaque ultime ou se terminer uniquement à la condition de lancer une attaque spécifique (qui sera liée à votre connaissance de la série).

Petite cerise sur le gâteau : certaines cinématiques permettront de prendre la vue à la première personne du personnage principal plutôt que celle de la scène. C’est assez impressionnant dans des scènes emblématiques comme le combat contre Vegeta Oozaru ou lors de la conclusion du Tournoi du Pouvoir. Bel ajout alors.

En revanche, nous débloquons beaucoup de contenus de manière arbitraire, et il nous est difficile d’identifier les récompenses et les conditions pour les obtenir. Ainsi, les plus pressés iront débloquer les personnages dans la boutique du jeu, tandis que les autres achèteront les capsules pour embellir leurs personnages et joueront aux différents modes de jeu pour débloquer le reste.

Le jeu propose donc un résumé des moments clés plutôt qu’une narration approfondie de l’histoire de Dragon Ball. J’avoue que je m’attendais à mieux, on a raté quelques moments emblématiques comme la transformation en SSJ ou celle de Gohan en SSJ2 avec une mise en scène digne de ce nom. J’avoue que j’ai fini par faire l’impasse sur ces moments narratifs pour me concentrer rapidement sur les combats. On peut se consoler avec la mise en scène lors des combats eux-mêmes, qui sont plutôt réussis.

Il nous est donc possible de revivre les principaux combats d’un même personnage (Goku, Piccolo, Vegeta… ou encore Black ou Jiren) sur un plateau de jeu. C’est là qu’on se rend compte que Goku n’a pas grand chose à dire sur Namek ou contre Cell…

Les objets améliorent le potentiel de vos personnages

Et si…?

Mais ce n’est pas tout : le jeu introduit également un mode permettant de créer des batailles personnalisées. Celui-ci est une véritable mine d’or pour les fans créatifs s’ils acceptent l’éditeur un peu brouillon. Il permet de concevoir vos propres combats, petites scènes et narrations d’entrée, de choisir les conditions, les arènes, la musique, et même de créer une vignette pour illustrer le tout, comme si vous prépariez une vidéo YouTube. Cette fonctionnalité ajoute une nouvelle dimension à la rejouabilité, transformant chaque combat en une expérience unique et personnalisée pouvant être partagée en ligne.

Si j’ai trouvé ce mode très désagréable à utiliser pour ma part (notamment dans la recherche de phrases thématiques préconstruites…), il existe de quoi s’amuser beaucoup et j’ai hâte de voir ce que la communauté du jeu mettra à disposition.

Visuellement, Dragon Ball Sparking ! Zero est irréprochable dans l’univers Dragon Ball. Les décors sont destructibles et changent au fil des affrontements et réagissent à la charge de ki, ce qui intensifie l’immersion et donne l’impression de participer à un véritable épisode de la série.

Les environnements détaillés et les tenues des personnages qui se dégradent au fur et à mesure de la progression des combats ajoutent une touche réaliste qui plonge encore plus profondément dans ces batailles titanesques.

Les décorations sont chères…

Le souci du détail est omniprésent : chaque mouvement, chaque effet de lumière ou de particule a été pensé pour offrir une sensation de puissance et d’énergie. On ressent vraiment l’impact de chaque coup, ce qui rend l’expérience de jeu encore plus intense. Un mode entraînement (peu ergonomique également selon moi) vous fera découvrir toutes les facettes de Sparking ! Zéro, du plus basique au plus avancé, alors ne le manquez pas !

 
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