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Meurtre des Philippines, immigration, Moyen-Orient… Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Nicolas Sarkozy sur CNEWS

Nicolas Sarkozy était l’invité de Sonia Mabrouk, puis de Pascal Praud ce lundi sur CNEWS. L’ancien président de la République est revenu sur l’assassinat des Philippins, le contrôle de l’immigration, ainsi que la situation internationale.

Un large aperçu de l’actualité. Ce lundi, Nicolas Sarkozy était l’invité de Sonia Mabrouk et Pascal Praud sur CNEWS. L’occasion pour l’ancien président de la République de revenir sur les événements politiques et internationaux marquants.

“Les Philippines n’auraient jamais dû rencontrer cet individu”

Tout d’abord, Nicolas Sarkozy est revenu sur le meurtre de Philippine, une étudiante de 19 ans retrouvée morte au bois de Boulogne, le 21 septembre.

« Il est difficile de trouver des mots pour décrire ce que l’on ressent. Il y a de la peur et de la colère. Elle n’aurait jamais dû croiser cet individu», a-t-il déclaré, faisant référence au suspect, un Marocain de 22 ans, qui fait l’objet d’une OQTF.

Alors que ce drame a ému la France entière, l’ancien chef de l’Etat a reconnu une “triple erreur”, à la fois “administrative, politique et judiciaire”.

Il a ensuite dénoncé ce qu’il considère comme la « double hypocrisie » de la gauche, entre « ceux qui crient à la reprise et qui sont les premiers à se relever ».

«Tout changer à l’OQTF»

Revenant sur le meurtre de Philippine et la situation du suspect à l’OQTF, Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il fallait « tout changer à l’OQTF », défendant la mise en place de « visas contre autorisations consulaires de retour ».

« Le début de la crise migratoire »

Assez discret dans les médias, Nicolas Sarkozy a développé son point de vue sur la situation migratoire actuelle. « Nous ne sommes qu’au début de la crise migratoire », a-t-il expliqué. L’ancien président a soutenu l’organisation d’un sommet entre « l’Afrique et l’Europe ».

« L’immigration est un problème. Le développement économique de l’Afrique est la seule solution durable pour relever le défi de l’immigration. Nous devons ensemble prendre des mesures pour permettre aux gens de rester », a-t-il ajouté.

Alors que la thématique de l’immigration divise la vie politique française, Nicolas Sarkozy a estimé que « la gauche » avait « transformé le débat sur l’immigration en un débat de postures sans jamais de solutions ».

«Je soutiens Bruno Retailleau»

Dans un discours très axé sur la « fermeté », Nicolas Sarkozy a tenu à apporter son soutien à Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l’Intérieur.

« Il a choisi la fermeté. Je l’apprécie et je le soutiens », a-t-il déclaré.

« Israël a le devoir de se défendre »

Alors que la situation au Moyen-Orient fait craindre une escalade des tensions, l’ancien chef de l’Etat est revenu sur l’attaque vécue par Israël le 7 octobre 2023. « Israël a le devoir de se défendre, le droit de vivre et surtout vivre debout.

Nicolas Sarkozy a toutefois estimé que « l’heure de la négociation était venue ».

“Benjamin Netanyahou doit savoir qu’il n’y aura jamais d’éradication de ses ennemis par la guerre”, a-t-il expliqué, estimant dans le même temps que le “risque d’une conflagration généralisée” était “plus présent dans un conflit avec la Russie plutôt qu’avec l’Iran”.

« Sans rassemblement, il n’y aura rien »

Soutenant la participation des Républicains au gouvernement, Nicolas Sarkozy a reconnu la difficulté dans laquelle se trouve actuellement sa famille politique.

“J’espère que Laurent Wauquiez réussira, mais sans rassemblement, il n’y aura rien”, a-t-il déclaré.

En effet, l’ancien chef de l’Etat a soutenu la thèse d’« une droite populaire, républicaine, qui prend toute la place », ce qui permettrait selon lui de ramener des électeurs aujourd’hui plus sensibles au discours du Rassemblement national.

 
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