News Day FR

quatre policiers suspendus et placés en garde à vue pour violences sur un homme en fauteuil roulant

Quatre policiers ont été suspendus et placés en garde à vue pour des violences commises sur personne handicapée, filmées et diffusées sur les réseaux sociaux, ont annoncé le Haut-commissaire de la République en Polynésie française et le procureur samedi à Papeete (Capture d’écran vidéo)

Sur la vidéo tournée vendredi soir, depuis le balcon d’un immeuble du quartier Estall de Taunoa (Papeete), quatre policiers encerclent un homme en fauteuil roulant, puis l’un des policiers soulève la chaise et fait tomber l’homme à terre.

Ce dernier parvient à s’asseoir par terre, mais le même policier lui pose un puissant crochet au visage, dont le son claque brusquement sur la vidéo, et l’homme retombe. Regarder

La vidéo, d’une durée de 49 secondes, n’est pas contextualisée et a été tournée dans le quartier de l’Estall à Papeete, un quartier défavorisé de Tahiti. A aucun moment la personne handicapée ne montre de signes d’agressivité.

– Condamnation du Haut-Commissaire –

« Quatre policiers nationaux ont été vus sur des images en train de commettre des actes de violence contre une personne handicapée en fauteuil roulant. Cet acte, filmé et relayé sur les réseaux sociaux, a suscité une vive émotion et une forte indignation au sein de la population», a indiqué dans un communiqué le Haut-commissariat, qui représente la France dans cette collectivité autonome d’outre-mer dont la sécurité reste assurée par l’Etat.

« Sans tarder, le Haut-Commissaire a décidé la suspension administrative immédiate des quatre agents impliqués, dans l’attente des résultats de l’enquête interne ouverte par la Direction territoriale de la Police nationale », poursuit le Haut-Commissaire.

Les quatre policiers ont été placés en garde à vue, a indiqué samedi soir à l’AFP la procureure de la République de Polynésie française, Solène Belaouar.

“Il faut respecter la présomption d’innocence, mais tout le monde a vu la vidéo”, a-t-elle souligné.

“Je ne sais pas ce qui a précédé la vidéo, mais elle ne peut en aucun cas justifier ces actes”, a déclaré le procureur, qui a ouvert une enquête pour violences volontaires en réunion d’un dépositaire de l’autorité publique sur personne vulnérable. .

La victime, toujours hospitalisée sous observation, sera prochainement entendue.

www.imazpres.com avec AFP / imazpress.com

Actualités du monde, AFP

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :