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-Entretien
Dans le deuxième épisode de ce long entretien, recueilli à l’occasion de la sortie de “Je prendrai le feu”, la fin de sa trilogie “Terre des autres”, la célèbre romancière franco-marocaine revient sur la culture de ballon rond.
Il y a trois moments majeurs du football dans mon roman : la naissance d’Inès, la Coupe du Monde 1998 et le match France-Maroc de 2022. Pour moi, ce sport était très intéressant pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que le football a toujours fait partie de ma vie. Mon père y a fait une partie de sa carrière : il a été président de la Fédération marocaine, il a remporté la Coupe d’Afrique en 1976, les plus grands moments où je l’ai vu heureux étaient les moments de football. Et je suis né lors d’un match de football, comme l’un des personnages : la scène est totalement vraie, mon père a demandé à ma mère d’attendre la fin de la prolongation… et ma mère a attendu très longtemps en buvant quelques coupes de champagne pour continuez.
J’aime cette histoire d’un personnage qui, un peu comme Obélix, est né dans la marmite du football. En plus, j’aime toujours regarder les matchs, ça me rappelle mon père. Je revois ses attitudes. Parce que c’est aussi toute une attitude du corps, la façon de regarder le football : avancer, se lever, crier… Comme j’aime beaucoup écrire sur le corps, je trouve que ça dit quelque chose. Nous sommes à la fois statiques et habités par quelque chose…
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