Quitter X (ex-Twitter) ? Plus d’une quarantaine d’universités et d’écoles ont franchi le pas, selon notre décompte

Quitter X (ex-Twitter) ? Plus d’une quarantaine d’universités et d’écoles ont franchi le pas, selon notre décompte
Quitter X (ex-Twitter) ? Plus d’une quarantaine d’universités et d’écoles ont franchi le pas, selon notre décompte

Le milliardaire Elon Musk et le logo de X, son réseau social. JAAP ARRIENS/KIPA USA/KIPA

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« Les algorithmes de […] discréditer les scientifiques», écrivait récemment la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte pour justifier son départ du réseau social, à l’instar de l’importante vague de suspensions de comptes dans l’enseignement supérieur.

Contrairement aux universités allemandes et autrichiennes, les universités françaises se relayaient. Université Paris-Saclay, Sciences-Po Toulouse, Université Jean Monnet Saint-Etienne… Décisions de quitter le réseau social académique, particulièrement sensible à la rigueur scientifique et à la désinformation croissante sur la plateforme. « Le Nouvel Obs » a recensé plus d’une quarantaine de formations dans cette affaire, dans toute la .

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« Attachée à l’intégrité de la démarche scientifique, l’École considère que les conditions d’une information fiable et éthique ne sont plus réunies sur le réseau X »a par exemple justifié Polytechnique en annonçant son départ le 10 janvier. « s’est affranchi des bonnes pratiques européennes en matière de lutte contre la désinformation en ligne, est ainsi devenu incompatible avec les valeurs de l’École »a poursuivi l’école militaire dans un communiqué.

Cette vague importante de départs dans le monde académique semble liée à leur attachement à la rigueur scientifique et à la désinformation croissante sur la plateforme. L’Université Jean Moulin-Lyon 3 l’avait déjà décrété dans un communiqué en novembre 2023 : elle disait ne pas vouloir « contribuer, par sa participation à « X », à une logique contraire aux valeurs de la communauté universitaire et aux principes qui fondent sa mission auprès des étudiants dont elle assure la formation ».

« Les algorithmes discréditent les scientifiques »

Parmi celles-ci figurent les formations d’enseignement supérieur les plus prestigieuses de France. Il s’agit par exemple de l’École Polytechnique, de l’École du Louvre, de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et de quatre Instituts d’études politiques (IEP). Mais aussi les universités les plus importantes du pays : Bordeaux, Toulouse, Lyon, Aix-Marseille, Nantes, Strasbourg, La Rochelle…

« Les algorithmes de X […] promouvoir les contenus haineux et la désinformation, notamment sur les questions liées au climat, et discréditer les scientifiques », a expliqué la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, ancienne co-présidente du groupe de travail du GIEC sur les bases physiques du climat. Elle a annoncé son départ du réseau social le 9 janvier dernier, sur X.

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La date d’investiture de Donald Trump, ce lundi 20 janvier, à la présidence des Etats-Unis, a accéléré les départs dans le monde académique. C’est parce qu’il emmène avec lui à la Maison Blanche le patron du réseau social. Le milliardaire est accusé de servir son « intérêts partisans » et son « obsession » à travers sa plateforme, comme le résume Valérie Masson-Delmotte. Un esprit bien éloigné de la rigueur universitaire.

 
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