Certains travailleurs malgaches vivent illégalement à Maurice. |
La semaine dernière, la police a arrêté une trentaine de compatriotes dans différents endroits de l’île Maurice, où ils travaillaient sans papiers.
Chasse aux clandestins à Maurice. Trente hommes et femmes malgaches ont été arrêtés par la police locale au cours de la semaine dernière. Ils sont poursuivis pour séjour illégal et ont également travaillé sur l’île sans papiers.
Lundi 13 janvier, à Goodlands, neuf d’entre eux, toutes des femmes, ont été débusqués dans une maison d’hôtes, selon le site d’information ionnews.mu. « Les neuf femmes ont été placées en détention en attendant leur rapatriement. Cette arrestation a été effectuée pour non-respect de la réglementation relative au séjour des étrangers à Maurice», rapporte la même source.
Une opération policière conjointe a été menée deux jours plus tard. Ce mercredi-là, une perquisition a été menée dans un restaurant situé route Saint-Jean à Quatre-Bornes, selon TopFM. Le propriétaire de l’établissement a été condamné à une amende pour avoir embauché dix-sept étrangers sans permis. Douze de ses salariés sont malgaches, dont sept femmes et cinq hommes. Les autres sont des Bangladais.
L’élève est affiché
Le même jour, d’autres interventions ont eu lieu, à Candos et sur la Route Royale à Providence, où cinq autres Malgaches ont été contrôlés et arrêtés.
-« La police de Trou-aux-Biches a également arrêté quatre Malgaches dans la région, en situation irrégulière depuis l’année dernière », rapporte Lemauricien.com.
De nombreux étrangers sont arrivés à Maurice depuis que l’île a ouvert ses portes aux travailleurs. Certains y sont arrivés avec un visa étudiant et y résident de manière permanente, même après l’expiration de leurs documents. Ils viennent de Madagascar, du Niger, du Bangladesh et d’Inde.
Les immigrés illégaux ont également bénéficié de cette immigration liée à l’emploi. Dans leur travail quotidien, ils jouent au chat et à la souris avec la police. D’autres ont déjà été refoulés. À cette situation inquiétante s’ajoutent les escroqueries autour d’offres d’emploi fictives proposées par des soi-disant recruteurs ou agences, et les diverses exploitations subies par les travailleurs arrivés à Maurice par des moyens illégaux.
Gustave Mparany