John Lennon, Joan Baez, Jimi Hendrix…. Légende de la musique américaine depuis les années 60, Bob Dylan a marqué plusieurs générations d’artistes. Mais son influence ne se limite pas aux seuls pays anglo-saxons. L’auteur-compositeur a des fans partout dans le monde.
La France n’échappe pas à la « Dylanmanie ». En 1965, le chanteur Hugues Aufray traduit plusieurs de ses titres dans son album Aufray sings Dylan. Il transmet au public français de l’époque la beauté des textes de Dylan avec La Fille du Nord (relecture de La Fille du Pays du Nord) ou N’y pense plus, tout va bien (reprise de N’y réfléchissez pas à deux fois, tout va bien).
Les deux chanteurs se connaissent. Leurs chemins se croisent en 1961 à New York, alors que Bob Dylan, encore inconnu, se produit au Gerde’s Folk City, un petit club de Greenwich Village. “Je suis fasciné d’abord par la silhouette”Hugues Aufray s’en souviendra en 2011 sur RTL. Le « coup de foudre » convivial aura lieu l’année suivante. « Je suis revenu en 1962 et j’y suis resté six mois. Et c’est là que j’ai rencontré Dylan. il a continué. «Je suis convaincu que Je suis face à une sorte de Rimbaud ».
Il a inspiré tout ce que j’ai écrit depuis le premier jour
Francis Cabrel
Huges Aufray n’est pas le seul Français à être tombé sous le charme de Bob Dylan. Alain Souchon a confié à plusieurs reprises que la pochette de l’album Le Bob Dylan en roue libre lui a donné envie de devenir chanteur. Il résume également l’empreinte que l’artiste laisse dans sa chanson Des regrets ou il mentionne “Les chansons de ma jeunesse et de Robert Zimmerman, l’altitude”.
Francis Cabrel racontera aussi avoir eu une adolescente, révélation presque mystique en écoutant la légende populaire. “Ma vie a changé, ma vie musicale”assurait le chanteur sur RTL en 2012. «J’étais tellement ébloui que je savais que c’était dans cette direction que j’allais regarder, creuser et modestement, suivre le sillon. (…) Il a inspiré tout ce que j’ai écrit depuis le premier jour.
-Dès 1984, il chantait sa passion pour l’auteur-compositeur américain dans la chanson Pas trop de soucis : «Quand j’avais 14 ans, les accords de Dylan comblaient mon insomnie. Et je m’endormais le matin, guitare à la main, sans débrancher l’ampli”. Une fascination qui a même poussé Francis Cabrel à réaliser un album hommage à Bob Dylan, Visez le ciel, dont une adaptation française de Tout au long de la Tour de Garde.
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