“Je ne l’ai pas vu venir” (Ruhpoldong)

C’était certainement un moment très fort. J’ai commencé à prendre conscience à la fin de la course. Au passage des intermédiaires, le staff m’a dit que j’étais toujours en tête. Je me dis alors que peut-être que ça commence à sentir bon pour les fleurs (places 4 à 6). Et le podium, je commence à y croire au fond de ma tête, mais honnêtement, ça me paraissait fou. Et puis, je n’étais pas trop inquiet pour gérer le retour au stade. Quand je suis parti pour le dernier kilomètre et demi, j’en avais encore beaucoup sous la pédale. J’ai lissé mon effort sur 18 kilomètres et je sais que je suis un bon finisseur. Donc de ce côté-là, je n’étais pas trop inquiet. »