Le constat clair de Jorge Sampaoli au niveau de Rennes

La version rennaise Sampaoli n’y parvient pas. Depuis son arrivée en Bretagne, El Pelado a dirigé six matches de Ligue 1. Il en a perdu quatre. Ce samedi soir, l’Olympique de Marseille n’a pas affiché un niveau XXL, mais c’était quand même suffisant pour dominer les Rouge et Noir sans inspiration et surtout sans impact. Battu 2-1 au Roazhon Park, le SRFC joue même avec le feu. Treizième au classement, Rennes peut se rapprocher dangereusement de la zone rouge si Angers et Saint-Etienne parviennent à réaliser un bon résultat ce dimanche.

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Attendu en conférence de presse pour expliquer comment son équipe pouvait afficher un tel visage, Sampaoli a d’abord expliqué que la sortie forcée d’Arnaud Kalimuendo à la mi-temps (protocole commotion cérébrale) avait perturbé ses plans. “Avec l’absence de Kalimuendo, l’équipe a souffert. Ils ont essayé du mieux qu’ils pouvaient. Nous sommes tombés dans une certaine impuissance. Notre jeu était moins clair qu’en première mi-temps. Nous avons réussi à réduire certaines distances. Mais quand on a encaissé le deuxième but, on a surtout fait des efforts et on a manqué de lucidité. Oui, nous n’avons eu aucun attaquant avec le même profil. Le plan a été modifié. On a perdu de la profondeur, on a perdu un joueur qui est au-dessus de la moyenne dans l’effectif« . Une telle excuse peut paraître surprenante, mais Sampaoli concède volontiers que le départ de son attaquant n’est pas la seule source de ses inquiétudes.

“Oui bien sûr, c’est un souci”

Côté récupération, Rennes a également rencontré de gros problèmes, notamment avec la technique de ses défenseurs centraux. D’ailleurs, l’Argentin ne pouvait pas dire si cela était dû au stress de ses joueurs ou simplement à une faiblesse technique. “Je ne sais pas. C’est vrai qu’on a eu du mal avec les rappels aujourd’hui. Nous étions trop pressés de sortir correctement le ballon. Le plan sans ballon était bien réalisé. Mais avec le ballon, on a manqué d’audace et de précision. Nous avons beaucoup de travail devant nous. Nous devons améliorer notre capacité à créer du danger devant le but adverse», a-t-il confié, avant d’admettre que le classement de son équipe était une véritable source d’inquiétude.

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«Oui bien sûr, c’est une préoccupation. Ce problème existait déjà à notre arrivée. Nous travaillons chaque jour pour résoudre ce problème. L’équipe a subi une évolution en termes d’organisation, mais elle ne retrouve pas la domination souhaitée. Nous avons l’espoir que l’équipe grandisse. Elle doit progresser encore beaucoup pour sortir de cette zone inconfortable« . Et malheureusement pour les Rennais, il va falloir réagir malgré un calendrier flou (Brest, Monaco).