L’histoire des airbags Takata n’est pas encore terminée, même après la faillite de l’entreprise japonaise. Connus pour avoir provoqué l’un des plus grands scandales en matière de sécurité automobile, ces airbags défectueux continuent de constituer un danger pour les conducteurs du monde entier. Pour quoi ? Car ils risquent d’exploser et de projeter des morceaux de métal lors d’un accident. Malgré de nombreux rappels, le problème persiste, soulignant à quel point il est important pour les propriétaires de vérifier si leur voiture est concernée.
Un scandale mondial qui fait des ravages
Avant sa faillite en 2017, Takata était un poids lourd sur le marché des airbags avec environ 20 % de part de marché en 2015. Mais ses produits défectueux ont causé plusieurs dizaines de morts à travers le monde. Des centaines de millions de véhicules équipés de ces airbags dangereux mettent de nombreuses personnes en danger.
Dès 2013, des marques comme BMW, Toyota, Nissan et Honda ont commencé à rappeler des véhicules en Europe pour remplacer ces appareils. Les pays chauds et humides ont été privilégiés car l’humidité aggrave le dysfonctionnement des airbags Takata. Les modèles concernés vont de 1998 à 2019.
Casse-tête logistique et administratif
Malgré tous les efforts des constructeurs automobiles, certains véhicules échappent aux rappels. Contacter tous les propriétaires n’est pas facile avec les changements fréquents et l’importation de voitures. De plus, certains automobilistes ne se soucient pas du rappel, par manque de temps ou d’intérêt, même si les réparations sont gratuites.
En 2024, Citroën a lancé un rappel massif de ses modèles C3 et DS3/DS 3, tandis que BMW a rappelé plus de 260 000 véhicules la même année. Cela montre clairement que le problème est toujours là et nécessite une vigilance constante.
Que faire face au danger persistant ?
Pour contrer ce risque permanent, le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Transition écologique a lancé une campagne d’information sur les dangers liés aux airbags Takata. Une page web institutionnelle permet également aux automobilistes de vérifier si leur véhicule doit être rappelé.
Les constructeurs proposent également des outils en ligne où vous pouvez saisir votre numéro VIN (visible sur la carte grise ou à la base du pare-brise) pour savoir rapidement si votre voiture doit passer au garage. Ce contrôle peut éviter des accidents graves.
L’actualité récente montre malheureusement que le danger lié aux airbags Takata n’a pas disparu. Un accident mortel dans les Hautes-Pyrénées rappelle que certains véhicules roulent encore avec ces dispositifs défectueux.
Il est crucial que chaque propriétaire concerné agisse rapidement pour assurer sa propre sécurité et celle des passagers. En utilisant les outils mis à disposition par les constructeurs et en suivant activement les campagnes d’information, chacun peut contribuer à réduire ce risque présent sur nos routes. La vigilance collective reste notre meilleure chance de tourner définitivement cette page noire de l’industrie automobile mondiale.
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