Benfica n’a pas réagi | Abola.eu

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‘Visão de gol’ est l’espace d’opinion hebdomadaire de Rui Águas, entraîneur et ancien international

Quand on perd et qu’on représente un grand club, il est courant de dire que la réaction s’impose peu de temps après. Ce n’était pas le cas à Luz. Le fait est que si les erreurs se répètent, il est naturel que le (mauvais) résultat soit le même. Le début de match de Benfica contre le SC Braga a été une fois de plus marqué par une maladresse prononcée et un manque d’inspiration.

Le choix de Bruno Lage pour le onze, au lendemain d’Alvalade, s’est porté sur Leandro Barreiro, justement récompensé pour l’influence qu’il représentait alors dans l’amélioration de Benfica. En revanche, Amdouni, malgré son engagement, n’a pas fait de différence lors du match précédent, perdant la préférence de Lage au profit de Pavlidis, un attaquant plus traditionnel pour ceux qui doivent attaquer continuellement, comme il était censé le faire.

Tout va très bien. Après tout, l’attaquant grec a joué, en début de match, le coup le plus clair que Benfica ait créé de tout le match, sans marquer le but nécessaire. Qui aurait pensé que ce serait l’opportunité la plus claire créée par Benfica de tous les temps. Compte tenu de la qualité des joueurs de Benfica, la succession de fausses passes, dont beaucoup en apparence simples, a fini par laisser des traces. L’équipe a perdu la continuité et la connexion entre les secteurs et la confiance a été ébranlée, même à la suite d’Alvalade.

En revanche, ces pertes de balle continues ont donné des munitions à l’adversaire, expert en attaques rapides et avec Bruma à un grand niveau. Dans l’un de ces matches, le SC Braga a marqué et a aggravé les difficultés, profitant doublement de l’apathie défensive de l’équipe locale.

Lorsque l’attaque rencontre des difficultés de progression et de finition, la défense doit encore renforcer sa garde. Le secteur le plus arriéré dépend beaucoup plus de la concentration et de la coordination que d’un talent ou d’une technique particulière. Lorsque le moment est difficile et que les choses ne se passent pas bien, la structure arrière doit soutenir le moment, garantissant la sécurité défensive de l’équipe. C’était le contraire.

Ensuite, et bien qu’il ait réagi de manière positive en seconde période, ce n’est guère plus que le beau but d’Arthur Cabral qui le fait rentrer sérieusement dans la lutte pour le onze. L’heure est maintenant aux multiples théories, vous savez… L’un de nos sages peut-il m’expliquer le cycle négatif de Manchester City ?

DROITS GÉNÉRAUX

Il ne se passe pratiquement pas une saison de football sans changements d’exposition et sans sourires, tant est la diversité complexe des facteurs qui accompagnent la vie d’une équipe de football. Les trois clubs qui dominent le football portugais ont déjà connu des variations prononcées dès le premier tour de ce championnat.

Dans le football, vous savez, les résultats provoquent des rebondissements et les bascules provoquent les troubles que l’on voit régulièrement. La presse et les fans sont aussi, on le sait, des acteurs qui participent et embellissent ce phénomène complexe d’instabilité fréquente (type Choupana).

Regardons le premier scénario de 2024 : le Sporting descend du ciel en enfer, avec le changement d’entraîneur. Le FC Porto, du fait des changements profonds qu’il a réalisés (l’utilisation du verbe réaliser est intentionnel…), traverse une phase de réorganisation compliquée, confrontée à plusieurs contraintes. Benfica, à son tour, s’est remis de la phase Schmidt d’une manière si retentissante que même les plus optimistes ne s’y attendaient pas.

Le scénario fin 2024 est bien différent : le Sporting a pourtant fait payer la victoire dans le classique et le FC Porto et ses nouveaux dirigeants peuvent désormais souffler, après de meilleurs résultats.

De retour à Benfica, la phase qu’il traverse succède à une autre où tout semblait facile et surmontable, même avec peu de temps d’entraînement. L’enthousiasme, la motivation et la dynamique de score auraient camouflé les difficultés naturelles qu’un changement technique finit par apporter.

Après une mauvaise fin du premier tour, la consolidation des processus est un objectif urgent et quotidien, même si le temps est toujours compté en raison de la densité concurrentielle actuelle. Benfica essaie désormais de se remettre d’une pré-saison qu’il n’a pas eue, mais à un stade avancé et dans un contexte différent de leadership technique.

Avec tout cela, l’histoire n’en est qu’à la moitié. Le calme et le soutien des supporters, l’organisation et la maîtrise émotionnelle feront la différence.

UN SOUTIEN PRÉCIEUX

Siffler est une expression très portugaise. Même une personne légitime est un allié de l’adversaire. Les équipes et les joueurs, lorsqu’ils sont en difficulté, n’ont pas besoin de ce son ennuyeux et ennuyeux. Même dans un stade bondé, une dizaine de supporters peuvent malheureusement se faire entendre et faire monter la tension du moment. Rare est le joueur qui ne se laisse pas affecter et un mal-être multiplié par onze équivaut à une équipe entière diminuée.

Je me souviens toujours de Nené, peut-être le joueur le plus sifflé de l’histoire du club, un buteur impénétrable et difficile à imiter. Une exception qui pourrait tout aussi bien être la règle.

 
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