L’UE prévoit des réglementations strictes en matière de durabilité pour l’industrie textile. Celles-ci pourraient conduire à une interdiction du coton classique à partir de 2030.
L’Union européenne s’efforce d’instaurer une réglementation globale de l’industrie textile. L’objectif est de rendre l’industrie plus durable.
« Tichys Insight » rapporte que 50 pour cent de tous les textiles devraient être recyclables d’ici 2030. De plus, 25 pour cent devraient être entièrement recyclables.
L’UE prévoit même une circularité complète dans le secteur textile d’ici 2050. Ces exigences remettent en question l’avenir du coton. La fibre naturelle ne répond pas aux nouvelles exigences de recyclabilité.
Le coton est considéré comme la fibre textile la plus populaire. Il est bon marché, facile à traiter et doux pour la peau. Mais leur production pose problème.
« FashionUnited » rapporte qu’il faut environ 10 000 litres d’eau pour produire un kilo de coton. Il existe également de grandes quantités de produits chimiques.
La culture intensive épuise le sol. Ils mettent des années à se régénérer. Ces facteurs rendent le coton impropre aux projets de l’UE, écrit Apollo News.
Une interdiction du coton aurait des conséquences considérables. « Apollo News » met en garde contre des conséquences dramatiques pour l’industrie textile.
L’expert en mode Jeroen van Rooijen prédit un impact sur le marché suisse par rapport à « 20 Minutes ». Les chaînes de mode internationales ne feraient probablement pas exception.
« Tendances du futur » rapporte qu’il existe un risque d’interdiction totale du coton dans l’UE à partir de 2030. Ceci est basé sur les lignes directrices de l’UE sur la durabilité des entreprises, CSDDD et CSRD.
La recherche d’alternatives se poursuit. « Chip » mentionne les fibres textiles innovantes et les technologies de recyclage avancées comme solutions possibles.
Les critiques doutent de la faisabilité des objectifs de l’UE. « Tichys Insight » fait état de formulations vagues et d’un manque de stratégies claires.
Les experts mettent également en garde contre d’éventuels désavantages concurrentiels pour les entreprises européennes sur le marché mondial.