Le ministre a particulièrement insisté sur la « discussion sans tabous mais sans préconditions » souhaitée par François Bayrou. Astrid Panosian-Bouvet souhaite également des « aménagements justes et raisonnables », notamment concernant les « carrières difficiles ». « Il y a quelque chose à dire sur la pénibilité et les carrières des femmes […]ce sont des sujets qu’il faut mettre sur la table”, a-t-elle expliqué, tout en supposant que “cela [faille] tout le monde sait ».
« Ne fermez la porte à personne »
Interrogé sur la possibilité d’ouvrir une discussion sur la réforme des retraites avec les députés socialistes qui menacent de censurer le gouvernement s’ils ne sont pas entendus sur ce sujet, le ministre du Travail assure “ne fermer la porte à personne”. “Je dis simplement que, pour engager une discussion de bonne foi, il ne faut pas avoir de préconditions”, s’est-elle défendue.
Envisagée un temps, la retraite à points reste encore « une perspective, un système d’objectifs », selon le ministre, qui rappelle néanmoins qu’« il ne faut pas se raconter une histoire » car « la Suède a mis quinze à vingt ans pour créer ce système à points ». système tout en ayant des arrangements intermédiaires.
