Par Natacha Tatu
Publié le
2 janvier 2025 à 12h12mis à jour le
3 janvier 2025 à 12h13
Lire plus tard
Google Actualités
Partager
Facebook
Gazouillement
E-mail
Copier le lien
Envoyer
Proposer cet article
L’abonnement vous permet de proposer les articles à vos proches. Et pas seulement : vous pouvez les consulter et les commenter.
Temps de lecture : 7 minutes.
Abonné
Ils étaient adolescents au moment de l’attaque. Devenus adultes, ils sont nombreux à prendre leurs distances avec des valeurs désormais considérées comme « réactives ».
Pour aller plus loin
Au moment des attentats, ils étaient encore des enfants. Une centaine de lycéens, issus de quatorze établissements de la région Grand Est et de toutes origines sociales, ont eu carte blanche pour concevoir un numéro spécial « Charlie ». Chez le rédacteur en chef, le caricaturiste Riss, rescapé de l’attentat terroriste du 7 janvier 2015 contre l’hebdomadaire satirique. Ensemble, ils ont discuté de la meilleure manière de célébrer la liberté d’expression, de sujets sélectionnés et de la manière de les aborder. « Ils se sont appropriés l’esprit d’irrévérence, devant parfois même les ralentir »constate Thierry Hory, président de la commission régionale Sport et Jeunesse, en découvrant la maquette, quelques jours avant l’impression.
Au sommaire du journal, qui sera dévoilé le jour de la commémoration de l’attentat, des caricatures de Benyamin Netanyahu, Emmanuel Macron et Aya Nakamura, des articles sur l’écoanxiété, Gaza, les féminicides, la pédophilie, le harcèlement scolaire… Mais pas de Mohammed, ni de Jésus. . Les religions ne sont pas ridiculisées et la question de la laïcité est réduite au strict minimum, sous la forme d’un « regard croisé » entre deux apprentis rédacteurs…