Ce livreur de 42 ans avait été plaqué au sol en janvier 2020 avec son casque de moto sur la tête lors d’un contrôle de police à Paris, provoquant un malaise.
Publié le 03/01/2025 15:15
Mis à jour le 03/01/2025 15:35
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Les juges d’instruction ordonnent le renvoi en jugement de trois policiers pour homicide involontaire, cinq ans après le décès de Cédric Chouviat. Le livreur répéta “J’étouffe” lors d’une interpellation tendue le 3 janvier 2020 à Paris, a appris franceinfo vendredi 3 janvier auprès du parquet de Paris. Les juges d’instruction « ordonner le renvoi de trois policiers devant le tribunal correctionnel du chef d’homicide involontaire, conformément aux réquisitions du parquet dans son réquisitoire définitif du 29 octobre 2024 »indique le parquet.
« En revanche, deux des policiers ayant fait appel de cette ordonnance, il appartient désormais à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris d’analyser les éléments à charge et à décharge puis de statuer en conséquence sur les qualifications à retenir et la juridiction compétente pour le jugement au fond »complète l’étage parisien.
Le 3 janvier 2020, Cédric Chouviat, livreur et Ce père de famille, âgé de 42 ans, avait été plaqué au sol avec son casque de moto sur la tête lors d’un contrôle de police, provoquant un malaise. Hospitalisé dans un état critique, son décès a été constaté le 5 janvier. Plusieurs rapports médicaux ont remis en cause les arrestations des policiers. L’expertise judiciaire a révélé que Cédric Chouviat avait dit « j’étouffe » neuf fois en treize secondes, avant de perdre connaissance. Cette affaire rappelle la mort de George Floyd, un Afro-Américain étouffé en mai 2020 par un policier blanc à Minneapolis.
La police a contesté avoir perçu le « des signes évidents » de l’asphyxie de Cédric Chouviat. “Si on l’avait entendu ne serait-ce qu’une seule fois” l’expression “J’étouffe”, “on aurait arrêté”avait certifié en juillet 2020 le prévenu principal devant le juge d’instruction.