La récente vague d’incendies de marchés dans les centres urbains du Ghana rappelle brutalement la vulnérabilité du pays aux incendies criminels et aux conséquences dévastatrices qui en découlent. Il ne s’agit pas d’un incident isolé, mais d’une tendance familière qui émerge après chaque cycle électoral. La question est : que peut-on faire pour prévenir ces tragédies et protéger les moyens de subsistance de milliers de commerçants ?
Les associations de commerçants doivent assumer la responsabilité de négocier des polices d’assurance abordables pour leurs membres. Cela fournirait un filet de sécurité financière en cas de catastrophe. En outre, il est impératif qu’ils investissent dans des mesures de prévention des incendies et travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales pour garantir que les marchés sont conçus et gérés dans un souci de sécurité.
Toutefois, la prévention ne représente que la moitié de la solution. Pour faire face au fléau des incendies criminels, le Ghana doit tirer parti de la technologie pour améliorer la surveillance et le contrôle. Les centres de commandement par satellite basés sur l’IA dans toutes les régions pourraient assurer une surveillance en temps réel, permettant aux forces de l’ordre de répondre rapidement aux urgences.
Face à un sabotage aussi éhonté, les préoccupations concernant la vie privée sont secondaires par rapport au besoin de sécurité. Il est insensé de donner la priorité à la vie privée individuelle plutôt qu’à la sécurité collective alors que le tissu même de notre société est menacé.
Le Ghana mérite mieux. Nous devons faire preuve de sagesse et prendre des mesures audacieuses pour prévenir ces tragédies. Nos commerçants, nos marchés et notre économie en dépendent.
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