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L’année a commencé difficilement pour la société américaine emblématique de conquête du ciel :
- Des boulons manquants ont provoqué l’explosion d’un panneau d’un Boeing 737 Max en janvier, obligeant l’avion d’Alaska Airlines à effectuer un atterrissage d’urgence avec un trou béant dans son fuselage.
- Plusieurs agences fédérales ont enquêté sur le constructeur aéronautique. Par ailleurs, il a plaidé coupable de complot frauduleux après que le ministère de la Justice l’a accusé d’avoir violé son accord de plaidoyer dans une affaire pénale concernant deux accidents mortels du 737 Max en 2018 et 2019.
Les problèmes accumulés ont amené Dave Calhoun, alors PDG de l’époque, qui avait été recruté après les accidents pour organiser un redressement, à se diriger vers la sortie. Il a annoncé en mars qu’il se retirerait d’ici la fin de l’année. Puis, en juin, l’activité spatiale de Boeing a subi ses propres humiliations : sa capsule Starliner a mal fonctionné en orbite avec deux astronautes à son bord, les laissant sans moyen de revenir sur Terre depuis la Station spatiale internationale au moins jusqu’en mars 2025.
Calhoun était absent et le nouveau PDG Kelly Ortberg (qui a passé des décennies à travailler pour un fournisseur clé de Boeing) a été nommé en août. Cependant, moins d’un mois après avoir reçu sa carte d’accès, les machinistes de Boeing ont lancé une grève qui a duré sept semaines et ont interrompu une grande partie de la production d’avions. Cela a laissé l’entreprise avec une perte nette de plus de 6 milliards de dollars au troisième trimestre.
Sortir du piqué
Ortberg a récemment présenté un plan de redressement impliquant un contrôle qualité amélioré et un leadership plus concret :
- Le PDG a choisi de travailler depuis le bureau de Boeing à Seattle plutôt que depuis son siège de Chicago pour se rapprocher des lignes de production de l’État de Washington.
- Il a également immobilisé une grande partie de la flotte d’avions d’affaires de Boeing, demandant aux dirigeants de voler en économie commerciale pour aider à réprimer l’hémorragie de trésorerie de l’entreprise.
En 2025, il devra augmenter la production du 737 Max, consolider les finances de Boeing et réformer sa culture opérationnelle, le tout sous un microscope réglementaire.—SK