La flambée des prix de l’électricité est derrière nous. Le tarif réglementé (TRV) devrait baisser d’environ 14 % au 1er février. Pour savoir si vous êtes concerné, encore faut-il naviguer dans la jungle des différentes offres. On vous explique tout.
Prix réglementé. De son vrai nom « tarif réglementé de vente » (TRV), il désigne le mécanisme tarifaire mis en place au moment de l’ouverture des marchés de l’énergie en 2007 pour assurer une certaine continuité aux ménages, habitués depuis des décennies au « tarif bleu » d’EDF. Dès lors, une myriade de fournisseurs dits « alternatifs » – qu’ils produisent eux-mêmes leur électricité ou qu’ils l’achètent sur les marchés de gros – ont également pu proposer des offres.
Mais aujourd’hui, seul EDF peut encore commercialiser la TRV, dont le niveau est actualisé deux fois par an (en février et août) par les pouvoirs publics. S’il symbolise une certaine sécurité, il est généralement supérieur aux offres du marché. Cependant, 60 % des quelque 35 millions d’abonnés sont toujours sous TRV.
Offres du marché. Ce sont toutes des offres autres que le tarif réglementé. 14 millions de foyers (40%) les ont déjà choisis. Ils sont proposés par des fournisseurs alternatifs mais aussi par l’historique, EDF, qui joue donc sur deux tables. Les prix des offres de marché sont décidés par les fournisseurs (ils sont indexés ou à prix fixe), en fonction des prix auxquels ils achètent leur électricité ou des coûts auxquels ils la produisent, mais aussi de leurs coûts d’exploitation et de commercialisation, ainsi que ainsi que les impôts.
Tarifs indexés. Il en existe généralement deux types. D’une part, les tarifs indexés sur le tarif réglementé, souvent 10 à 15 % moins chers, qui suivent les évolutions tarifaires des TRV en février et août. En revanche, des prix indexés sur les prix du marché, une option que nous vous déconseillons (car trop volatile), à moins que vous n’aimiez suivre les fluctuations des prix au jour le jour.
Tarifs à prix fixe. Ils ne bougent pas pendant toute la durée du contrat, généralement entre un et deux ans. Mais il y a une petite subtilité : seule la part hors taxes est fixe. Les impôts peuvent augmenter à tout moment. Ce sera également le cas le 1er février, ce qui devrait faire bondir les taux fixes d’environ 5 %.
