Rétro 2024
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Dissolution surprise, JO de rêve, retour de Trump, Syrie sans Assad… « Ne jamais dire jamais » pourrait être la devise de ces douze derniers mois, tant l’actualité a bouleversé toutes nos certitudes.
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Essentiellement, les événements actuels ne sont jamais prévisibles. Mais il y a un an, on abordait 2024 avec quand même quelques certitudes. L’élection présidentielle américaine allait se dérouler entre deux hommes blancs octogénaires ; à Matignon, en revanche, on était plutôt dans une tendance trentenaire ; entre la Russie et l’Ukraine, la première occupait une partie du territoire de la seconde ; la gauche française semblait bien trop divisée pour s’unir d’une manière ou d’une autre ; les nappes phréatiques, après deux années de sécheresse, seraient encore désespérément vides ; La Syrie était tenue d’une main de fer par un dictateur assoiffé de sang ; les conservateurs britanniques faisaient ce qu’ils voulaient (essayer d’envoyer leurs clandestins au Rwanda par exemple), ils restaient toujours au pouvoir ; Cyril Hanouna a longtemps enfermé nos soirées télé en bouffon aussi puissant que dérangeant ; les Jeux olympiques de Paris allaient être un enfer ; L’abbé Pierre était quand même un être formidable et le pastis ne pouvait être associé à aucune autre ville que Marseille.
Et puis l’année nous a offert Kamala Harris (pour quelques mois seulement), Michel Barnier (puis François Bayrou), la percée ukrainienne
