Loin de ce passage à vide, les équipes du top 5 de Premier League ont l’occasion de mettre une guirlande de plus sur le sapin puisqu’elles accueillent toutes des équipes en difficulté lors de ce 18e journée, à l’image du leader Liverpool, opposé à Leicester (17e).
De plus en plus éloigné de ces sommets, Manchester City, encore battu (2-1) samedi à Aston Villa, ne parvient définitivement pas à enrayer sa chute, et pointe désormais en 7e position.e place à 12 points des Reds.
Depuis fin octobre, les Citizens n’ont remporté qu’un seul match, le 4 décembre contre Nottingham Forest (3-0), pour deux nuls – dont l’incroyable 3-3 en C1 contre Feyenoord – et neuf défaites.
Le défi sera donc simple au stade Etihad, à l’ouverture (13h30) du Boxing Day : battre Everton, engagé dans la course au maintien (15e).
« C’est la faute de tout le monde, d’une équipe, pas seulement d’un joueur. »
Avant le match, Guardiola s’est efforcé d’absorber les critiques qui avaient particulièrement récemment été adressées à son attaquant norvégien Erling Haaland. « Sans lui, ce serait encore pire. Il faut aussi qu’il reçoive les bons ballons au bon endroit”, a déclaré l’entraîneur catalan.
« Quand on a des problèmes en défense, au milieu, c’est tout le monde, c’est une équipe, pas seulement la faute d’un joueur… Ce sont des petits et des plus gros détails qui font que, tous ensemble, nous ne sommes plus aussi bons. Mais nous avons une autre chance avec le Boxing Day », a-t-il ajouté.
Liverpool peut s’envoler
Au lendemain de leur démonstration à Tottenham (6-3), les Reds n’ont pas ces soucis en accueillant Leicester, autre club en difficulté (17e) et dont la dernière victoire à Anfield remonte à 2000.
En tête à Noël pour la première fois depuis 2020, Liverpool peut compter sur un Mohamed Salah aux statistiques record à mi-saison (15 buts, 11 passes décisives), quand « l’effet Ruud Van Nistelrooy » semble déjà s’être essoufflé chez les Foxes.
Après des débuts réussis sur le banc contre West Ham (3-1) début décembre, l’ancien buteur de Manchester United reste sur deux lourdes défaites, à Newcastle (4-0) et face à Wolverhampton (3-0).
Il a toutefois exhorté les fans et les médias à prendre du recul. “Nous savons que nous sommes dans un marathon et c’est la ligne d’arrivée qui compte”, a-t-il déclaré.
Derrière Liverpool, Chelsea, même si son entraîneur Enzo Maresca jure de ne pas jouer le titre, aura à cœur d’effacer le décevant match nul et vierge concédé à Everton, et ainsi de ne pas laisser filer les Reds.
Arsenal (3e) devra prouver ce vendredi, en recevant Ipswich, qu’il peut vivre sans son atout offensif Bukayo Saka, blessé aux ischio-jambiers et absent « depuis de nombreuses semaines », selon Mikel Arteta.
“Ce sera un bon exercice pour nous de réfléchir à la manière de surmonter ce nouveau coup du sort”, a déclaré l’entraîneur espagnol, qui pourrait donner sa chance au jeune Brésilien Gabriel Martinelli.
Surprises de la saison, Nottingham Forest, qui a remporté 7 de ses 10 derniers matches de championnat, et Bournemouth ont aussi l’occasion de gagner, en accueillant Tottenham (11e) et Crystal Palace (16e).
Humilié le week-end dernier à Old Trafford par Bournemouth (3-0), Manchester United de Ruben Amorim (13e) revient aux Wolves affamés après la grande victoire à Leicester.