Avec 250 000 morts, il s’agit de l’événement de ce type le plus intense et le plus meurtrier jamais survenu. Elle a conduit à une profonde remise en question de la stratégie de surveillance, d’alerte et de préparation des populations à travers le monde.
Vingt ans après, la tragédie qui a frappé une grande partie de l’océan Indien au lendemain de Noël 2004 reste ancrée dans les mémoires. Qui n’a pas eu les yeux rivés sur ces images d’une rare violence, montrant des vagues gigantesques de près de 30 mètres s’écrasant sur les côtes de l’océan Indien, notamment de l’Indonésie, de la Thaïlande, du Sri Lanka ? Lanka et l’Inde, et emportant hommes et bâtiments comme des brins de paille ? Ce tsunami reste le plus intense et le plus meurtrier, avec un nombre de morts estimé à plus de 225 000. Un chiffre sans doute en dessous de la réalité. Cet événement sans précédent a conduit à une profonde remise en question de la stratégie de surveillance, d’alerte et de préparation des populations.
« Le tsunami de 2004 a été à l’origine de nombreux changements, notamment parmi les chercheurs. Scientifiquement, ça nous a recadrés »se souvient Hélène Hébert, alors postdoctorante et qui coordonne aujourd’hui le Centre national…
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