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«Le système a fonctionné comme prévu»… Après le suicide du conducteur, comment la SNCF a évité la catastrophe

«Le système a fonctionné comme prévu»… Après le suicide du conducteur, comment la SNCF a évité la catastrophe
«Le système a fonctionné comme prévu»… Après le suicide du conducteur, comment la SNCF a évité la catastrophe

l’essentiel
Dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 décembre, un conducteur de TGV s’est suicidé en sautant de son train en marche, provoquant de nombreuses perturbations. Celles-ci auraient pu être bien plus graves si les dispositifs de sécurité n’avaient pas fonctionné.

Une nuit difficile. Des dizaines de voyageurs se sont retrouvés coincés à l’intérieur d’un TGV dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 décembre. D’autres ont vu leur train retardé de plusieurs heures ce soir de réveillon. La cause ? Un conducteur « a mis fin à ses jours alors que le train roulait », indique ce matin la SNCF dans un communiqué.

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Ce suicide a été à l’origine des perturbations importantes sur la ligne à grande vitesse Sud-Est qui ont touché plus de milliers de voyageurs depuis mardi soir. Et beaucoup d’entre eux s’en sont pris à la compagnie ferroviaire. “Merci SNCF”, a-t-on pu lire, ironiquement, sur les réseaux sociaux. Des propos qui ont agacé un représentant syndical de l’entreprise interrogé par Le Parisien. “Il faudrait dire merci à la SNCF, certes, mais merci qu’un TGV dont le conducteur a mis fin à ses jours puisse s’arrêter tout seul, sans faire de victimes parmi les voyageurs, ni même de blessés.”

“Il y a des choses plus graves”

En effet, si le corps sans vie du conducteur a été retrouvé dans la soirée, la SNCF, qui a insisté sur ce « terrible drame » qui a plongé dans le « deuil » toute la famille ferroviaire en ce jour de Noël, a expliqué que les systèmes de sécurité fonctionnaient parfaitement. “Dès que le conducteur a quitté son poste de conduite, les dispositifs d’arrêt automatique du train se sont activés et le train s’est arrêté automatiquement”, a indiqué la compagnie ferroviaire.

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Comment est-ce arrivé ? La SNCF explique que le dispositif de sécurité, baptisé « Mise en veille automatique avec support de contrôle de maintenance » (VACMA), « permet de confirmer à tout moment la présence active du conducteur » dans la cabine de conduite du train. Concrètement, le conducteur doit « appuyer puis relâcher alternativement soit une pédale avec le pied, soit un interrupteur avec la main. S’il ne relâche pas la pression toutes les 30 secondes ou s’il n’appuie pas à nouveau sur le mécanisme au bout de 5 secondes, une alarme très sonore se déclenche dans la cabine du conducteur pour le faire réagir.

Et s’il ne le fait pas, « les moteurs du train coupent automatiquement leur effort de traction et le dispositif de freinage d’urgence automatique se déclenche en même temps ». Le scénario d’un déraillement d’un train parti à la dérive, sans pilote et sans pouvoir s’arrêter, est donc impossible. “Ces gens devraient se rendre compte que, même si c’est énervant, il y a des choses plus graves”, a tenté d’atténuer ce matin un autre syndicaliste, cité par Le Parisien. Car, « dans le cas du drame de mardi soir, le système de sécurité a fonctionné comme prévu » et a évité que la soirée ne se transforme en un véritable drame.

 
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