La pointe est vert-or avec des nuances blanches et bleues. L’Inter a battu Côme dans le froid de San Siro grâce aux buts de Carlos Augusto et Marcus Thuram et a célébré Noël en avance. L’homme du match est un garçon de Campinas, au Brésil, dans l’État de Sao Paulo, doué pour compléter un arbre entièrement Nerazzurri avec la pièce manquante et susciter les applaudissements de tout le stade. Meazza se confirme comme une forteresse : une seule défaite à domicile en 2024. Côme, en revanche, revient au lac avec la conscience d’avoir sorti les griffes, pressé sur le terrain et forcé les champions italiens à reculer de plus en plus. plusieurs fois, notamment en première mi-temps. Fabregas avait félicité à plusieurs reprises Inzaghi pour sa façon d’interpréter le 3-5-2. Le sentiment est qu’après ce soir, Simone lui serrera également la main avec admiration. Passer à autre chose n’a pas été facile.
PRESSAGE
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Le onze de Cesc est double : lorsqu’il doit se réfugier, il se replie derrière avec cinq défenseurs, Sergi Roberto au milieu et Nico Paz comme joker, appelé pour donner un choc dans la transition et faire compter son pied gauche. Devant, cependant, la manœuvre implique principalement Strefezza, Sergi et Belotti, même si ce qui envoûte San Siro, c’est le pressing tous azimuts des garçons de Cesc. Dès que les Nerazzurri commencent à construire des creux, notamment avec Calhanoglu et Bastoni (déployé comme défenseur central en raison du retrait de de Vrij), Como fait monter la marée, se positionne humainement et submerge l’Inter, souvent contraint de battre en retraite. Une idée destinée à attaquer les champions italiens en les mordant aux hanches et en espérant une erreur dans la phase de désengagement. À quelques reprises, ils s’en rapprochent même. La fuite des Nerazzurri se fait sur les flancs : à la demi-heure de jeu, Dumfries prend l’avantage en envoyant le ballon haut depuis le centre de la surface, tandis que Dimarco tire sur Reina à quelques minutes de la fin. Inzaghi, nerveux et froid sur le banc de touche, invite son équipe à ouvrir le match à l’extérieur. Il y a du trafic au milieu.
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UN-DEUX
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La seconde moitié s’ouvre sur une question. Comment débloquer un match où les lignes de passes sont fermées et les débordements sur les ailes contrôlés ? Louange au coup franc. A la 48e minute, Carlos Augusto prend l’ascenseur et convertit le corner de Calhanoglu. Deuxième but consécutif après celui inscrit contre la Lazio. Un hommage à la patience. Enfant, on l’appelait « perna de pau », jambe de bois, car chaque tir au but était une prière. Cette fois, il y réfléchit. Como, cependant, relançait le score en quelques minutes, mais Carlos glissait sa jambe et sauvait le score en anticipant Goldaniga au deuxième poteau. Juste le temps de voir un super Sommer bloquer le pied gauche de Paz (60e). Le garçon de la maison Blanca – sur lequel Real conserve la recompra – a de la personnalité et une vision. Ce soir, il a donné un coup de pied du pied droit, touché une trentaine de ballons, servi Belotti à plusieurs reprises et s’est déplacé sur tout le terrain, cherchant souvent l’occasion décisive. Il y en a dans les tribunes qui en prennent note. Le point d’exclamation revient à Thuram, qui a atteint les 20 buts en 2024. Le tir du pied droit du Français touche Reina sur son poteau et met fin au match. L’Inter talonne l’Atalanta et monte à 37 points avec un match en moins. Noël peut être célébré en toute tranquillité.