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Donald Trump, qui deviendra le nouveau président des Etats-Unis le 20 janvier, a déclaré vouloir “arrêter le délire transgenre” dès son premier jour, lors d’un meeting dimanche à Phoenix.
Donald Trump a annoncé dimanche 22 décembre vouloir stopper le « délire transgenre » dès son premier jour à la Maison Blanche le mois prochain, dans une nouvelle salve du camp républicain contre les droits de la communauté LGBT+.
Dès son investiture, le 20 janvier, « je signerai des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les personnes transgenres de l’armée et les exclure des écoles primaires, collèges et lycées », a insisté le prochain président américain.
“La politique officielle des Etats-Unis sera qu’il n’y ait que deux genres, homme et femme”, a poursuivi le vainqueur de l’élection présidentielle du 5 novembre devant une foule de jeunes conservateurs rassemblés à Phoenix, dans le sud-ouest du pays.
« Les républicains s’opposent aux droits LGBT+ »
Les traitements médicaux destinés aux mineurs pour changer de sexe ou l’accès des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines sont des sujets brûlants dans des États-Unis polarisés. Durant la campagne électorale, le milliardaire républicain a brandi à plusieurs reprises l’épouvantail de ce que le camp conservateur considère comme le diktat de la bien-pensance. Les républicains s’opposent aux droits LGBT+ dans les États qu’ils contrôlent et, au Congrès américain, des élus de droite ont voulu bloquer l’accès aux toilettes pour femmes du Capitole à la première femme transgenre élue à la Chambre en novembre, Sarah McBride. “Le wokisme doit cesser”, a encore dit le Républicain sous les applaudissements de la foule.
Le terme « wokisme », emprunté aux luttes afro-américaines, est utilisé abusivement par des personnalités politiques et des mouvements conservateurs pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme un excès d’activisme à l’égard des revendications des minorités et des injustices sociales et climatiques.