Saisissez chaque opportunité. Gonçalo Ramos a compris que c’était la meilleure chose à faire pour se donner une chance d’en avoir plus. Blessé de nombreuses semaines après la première journée de Ligue 1, l’attaquant portugais de 23 ans a rongé son frein avant de retrouver la compétition en novembre. Pas dans la meilleure phase vécue alors par le PSG qui avait essuyé une défaite contre le Bayern Munich en Ligue des champions puis deux nuls décevants contre Nantes et Auxerre en Ligue 1.
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Pour ces deux matches, Ramos a été titularisé par son entraîneur Luis Enrique, champion du faux numéro 9, encore moins fan du buteur classique. Contraint de s’imposer à Salzbourg, le sélectionneur espagnol lui avait fait confiance, chose rare. Et si cela a été laborieux, Ramos a rendu cette confiance en inscrivant le premier but libérateur. De quoi lui ouvrir définitivement les portes d’un avenir doré au PSG ?
Toujours pas indiscutable aux yeux de Luis Enrique
Pas forcément, puisque Ramos a immédiatement testé le banc de touche contre Lyon puis Monaco. En marquant à chaque fois durant les dix minutes proposées par son entraîneur, il pouvait espérer débuter en Coupe de France face au RC Lens. Non! De retour sur le banc pour laisser Dembélé et Kang In Lee jouer les faux 9, il se joue cette fois des sauveurs en égalisant 4 minutes après son entrée, profitant d’une erreur de Kevin Danso.
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Il a surtout montré tout ce qu’il pouvait apporter dans un match verrouillé, avec sa capacité à résister dans les duels notamment. Très utile, il a également transformé son tir au but sans sourciller. Bref, une entrée réussie en tous points, mais qui ne lui garantira aucun privilège pour les prochaines rencontres. Si pour certains entraîneurs, marquer des buts génère régulièrement un maximum de temps de jeu, ce n’est pas le cas de Luis Enrique.
Pub. le 23/12/2024 09:23
– MISE À JOUR 23/12/2024 12:52
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