Publié le 23/12/2024 11:45
Mis à jour le 23/12/2024 12:18
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Lors de la journée de deuil national, les drapeaux ont été mis en berne et une minute de silence a été observée à 11 heures dans les services publics, ainsi qu’à l’Elysée et à Matignon.
Souvenir après le désastre. La France a observé une minute de silence en hommage aux victimes du cyclone Chido à Mayotte, lundi 23 décembre, à l’occasion d’une journée de deuil national décrété par Emmanuel Macron, et dix jours après le cyclone qui a dévasté l’archipel. Les drapeaux ont également été mis en berne.
“C’est une minute de silence très émouvante” a déclaré le Premier ministre François Bayrou peu après 11 heures « Elle a le sens de la communion dans le deuil, elle a le sens de la solidarité pour ceux qui traversent une épreuve »a-t-il poursuivi depuis Matignon, souhaitant également « faire en sorte que les Mahorais se sentent entourés par tout un pays ». Le président Emmanuel Macron a participé à la minute de silence depuis la cour d’honneur de l’Elysée.
« Les Français s’unissent pour exprimer leur solidarité nationale avec nos compatriotes de Mayotte si durement touchés »a déclaré, de son côté, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, dans la cour de Beauvau. “Je n’aurais jamais cru voir un département français dans un tel état de dévastation, de désolation”a-t-il ajouté avant la minute de silence, d’un ton sérieux.
A Mayotte, le préfet François-Xavier Bieuville a également observé la minute de silence à 13 heures, heure locale. De Mamoudzou, il a rappelé le « nature sauvage » subi par la population mahoraise. “Beaucoup d’entre nous ont tout perdu», a-t-il déploré. Faisant référence à la minute de silence, il a ajouté : « Par ce geste, la nation tout entière reconnaît la douleur de ceux qui ont perdu des êtres chers. »