au coeur du stand de tir du Grand-Bornand

au coeur du stand de tir du Grand-Bornand
au coeur du stand de tir du Grand-Bornand

Nous avons suivi le sprint dames ce vendredi au cœur du stand de tir, un espace si particulier.

Avant que les caméras ne soient installées pour raconter ce suspense constant, au moment où le soleil se couchait, les entraîneurs avaient déjà laissé leurs traces sur le stand de tir. Les jumelles sont placées dans des boîtes en carton et leurs petits aimants métalliques sont fixés. L’ambiance monte et c’est l’heure des ajustements et des premières émotions à gérer.

Lou Jeanmonnot tire bien mais “elle est tendue comme une arbalète (sic)”, glisse Jean-Pierre Amat tandis que Patrick Favre va au secours de la Jurassienne et la prend dans ses bras pour la rassurer. Jean-Paul Giachino complète ce trio d’entraîneurs de tir, au premier rang, à droite en regardant le mur des 30 cibles à ne pas manquer.

Un trio de coachs derrière les jumeaux

Les yeux d’abord rivés sur leur smartphone et l’écran géant qui diffuse les premiers - intermédiaires en piste, ils se concentrent en voyant leurs Bleus débouler, un à un. Sous le regard de Pierre Mignerey, le DTN, il est - de se mettre en position. À l’affût.

La locale Sophie Chauveau ouvre les débats. Une faute sur le tir couché. Patrick Favre filme sur son téléphone. Un tour plus tard, la Bornandine tirera alors, plus à gauche, en mode debout. “Allez, va travailler”, dit en souriant “Paulo” Giachino à Amat, qui migre rapidement. Avant que Chauveau ne perde un peu ses nerfs et ses couilles, Jeanne Richard fait le boulot dès sa première passe. Reçu 5 sur 5. Patrick Favre a l’air content.

Les Bleus enchaînent les tirs. Quelques succès et ratés. Océane Michelon nous manquera, tout comme Lou Jeanmonnot (trois fautes chacun). « Ce n’est pas simple de gérer le Grand-Bornand », raconte Simon Desthieux, champion olympique par équipe mixte 2018, qui accompagne les invités.

Julia Simon lâche sa première balle debout. « Trop vite », selon Favre. Les « oh » de déception du public ont poussé les Tricolores un peu plus loin. Une double pénalité avant le ring des pénalités. Les coachs grimacent, soupirent. Et serrent les poings en apercevant Justine Braisaz-Bouchet, malgré une (petite) erreur sur son deuxième tir.

« Elle peut gagner la course », glisse Favre. Bien vu. Un peu déçu de l’ensemble, l’Italien est visiblement satisfait de la réaction de championne de l’héroïne du jour. « Elle a fait ce dont elle est capable de faire avec une grande sérénité. »

 
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