Une enquête sur Figaropublié mardi 17 décembre, mettait en avant l’existence d’un « mur de Gaza » dans les nouveaux locaux du Monde, à Paris. Titré « Arrêtez le génocide »il met en avant des photos d’enfants et des coupures de presse, suggérant un message clair : « Ne laissez personne vous dire que ça a commencé le 7 octobre 2023 ». Et une citation plus explicite en anglais : « Cela n’a jamais été un conflit, cela a toujours été un génocide ».
Face à la polémique, le quotidien a publié un long texte à l’intention de ses lecteurs indiquant que ce “n’est en aucun cas un ouvrage collectif de journalistes du Monde” plus » d’un salarié qui n’est pas journaliste. » La direction éditoriale a indiqué « L’existence de ces images était inconnue de la grande majorité des membres de (sa) maison et n’avait jamais été signalée aux différentes hiérarchies. » Et d’ajouter : « Nous comprenons que certains d’entre eux ont pu choquer, ils ont été supprimés. »
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La direction se défend » vérifier, décrire et qualifier, sans parti pris, les violences subies et commises par chaque camp » Depuis « des décennies » concernant le conflit israélo-palestinien, « et particulièrement depuis le 7 octobre 2023 ». « Nous veillons scrupuleusement à ce que notre pratique professionnelle, dans le traitement de ce conflit comme sur tout autre sujet, ne s’écarte pas des principes d’indépendance journalistique »continua-t-elle. Et pour conclure : « Nous maintiendrons ces engagements, malgré toute la mauvaise foi qui nous est actuellement opposée, pour rester dignes de la fidèle attention de nos lecteurs. »