Josep Martinez devra trouver un coin de San Siro pour se changer. Mettre les lunettes au fond de la bouteille, mettre le costume gris dans le sac à dos et enfiler le costume de Superman, le héros qui l’a accompagné toute sa vie. Aujourd’hui, le gardien espagnol fera ses débuts au Meazza avec le maillot des Nerazzurri après cinq mois passés dans les coulisses. C’est la première carte dévoilée par Inzaghi pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Italie contre l’Udinese prévus ce soir dans un Milan brumeux et venteux. L’opportunité du gardien du futur.
en défense
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La révolution de la coupe part donc des poteaux. Simone est prête à changer huit joueurs et à reposer plusieurs titulaires. Les raisons sont compréhensibles : une rotation raisonnée et les deux matches de championnat contre Côme et Cagliari, avant la Super Coupe d’Italie contre l’Atalanta. Le premier à se reposer sera Sommer, l’arrière suisse qui a toujours été présent jusqu’à présent (21 matchs, 12 clean sheet). Martinez, arrivé cet été pour environ 15 millions, n’a plus joué depuis le 19 mai 2024, Roma-Gênes 1-0. Ce soir, il dirigera la défense des Nerazzurri avec personnalité et courage, mettant de côté la timidité qui caractérise son quotidien. Devant lui se trouvera un triptyque retravaillé : Darmian à droite, portant cette fois la combinaison de bras de retenue, Bisseck au milieu et Bastoni à gauche. Inzaghi ne veut pas se priver du défenseur central le plus passeur d’Europe. Le seul à compter quatre touches gagnantes à son actif, la dernière pour Dumfries en Inter-Lazio. Bastoni a les numéros d’un milieu de terrain supplémentaire, Simone le sait et le proposera à nouveau à gauche contre l’Udinese également. Zoom sur Palacios : des minutes attendues pour lui aussi. Jusqu’à présent, il n’en a joué que dix.
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le phare est turc
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Les boucles sombres de Tajon Buchanan devraient être incluses dans la rubrique « très occasionnelles ». Le Canadien sera titulaire à gauche à la place de Dimarco. De retour de sa blessure au tibia, le Canadien est prêt à disputer ses premières minutes en tant que titulaire : jusqu’à présent, Inzaghi lui a offert trois matchs contre Vérone, Parme et la Lazio. Le match contre l’Udinese sera fondamental d’un point de vue futur. L’Inter a besoin de garanties. Au fait : le phare turc est toujours allumé. Hakan Calhanoglu est prêt à rejouer dès le début ce soir, soutenu par Frattesi et Zielinski. La dernière note est l’attaque. Les destins de Taremi et d’Arnautovic s’entrelacent tout au long du long chemin qui mène à la finale à Rome. L’Iranien n’a plus marqué depuis plus de deux mois, il n’a marqué que contre le Red Star en Ligue des Champions et est en quête de buts. Ses matchs sont à double face : bon comme finisseur, mais pas très incisif. Contre le Bayer Leverkusen, il n’a jamais marqué au but. À ses côtés se trouvera Arnautovic, qui n’a marqué qu’un seul but en 210′. Il n’a pas non plus marqué depuis le match contre le Red Star. Inzaghi en aura besoin pour tracer le chemin vers Rome : au cours de sa carrière, il a remporté trois Coupes d’Italie, une avec la Lazio et deux avec l’Inter, mais les signes nous disent que de - en - il a des sueurs froides en huitièmes de finale. 16. L’année dernière, Motta l’a harnaché à San Siro avec son Bologne des miracles. Cette fois, il lui faudra des buts. Et d’un Superman entre les poteaux.