Depuis son arrivée le 12 décembre sur Netflix, La Palme a créé la surprise. En moins de 48 heures, cette mini-série norvégienne a conquis le public et atteint la première place des programmes les plus regardés de la plateforme.
Ce succès retentissant s’appuie sur une intrigue plutôt originale et une tension soigneusement dosée, plongeant les spectateurs dans la terreur d’une catastrophe naturelle. Alors que l’onde de choc se propage, une question se pose : Netflix va-t-il prolonger l’aventure avec une deuxième saison ?
Catastrophe et survie
La Palme adopte le format mini-série, un choix idéal pour des histoires denses et intenses. En quatre épisodes, il raconte l’histoire d’une famille norvégienne en vacances aux îles Canaries, à l’heure où un volcan montre des signes d’éruption inquiétants. Ce décor paradisiaque devient vite le théâtre du chaos, confrontant les personnages à une menace apocalyptique.
Alors qu’un jeune scientifique découvre la gravité de la situation, l’éruption imminente pourrait provoquer l’effondrement d’une montagne dans l’océan, déclenchant un tsunami d’une ampleur sans précédent. Entre survie et désespoir, La Palme maintient le suspense et transporte le spectateur dans une lutte contre les forces de la nature.
Une œuvre complète
Conçu comme une œuvre indépendante, La Palme boucle son intrigue à la fin du quatrième épisode, sans laisser de zone d’ombre. Ce format serré, pensé pour raconter une histoire complète, semble exclure la possibilité d’une suite, malgré l’immense succès de la série. Netflix n’a pour l’instant fait aucune annonce en ce sens, renforçant l’idée que cette mini-série est destinée à être autonome. Cependant, son succès, comme celui de La Bréasuggère un retour en force des récits catastrophes, un genre qui semblait passé de mode ces dernières années.
Retour des histoires de catastrophes
La fascination pour les séries sur la survie et les catastrophes naturelles a toujours été là, motivée par notre besoin d’explorer nos peurs les plus viscérales. Dans les années 2000, des émissions comme Perdu ou Flashforward s’étaient imposés, mêlant mystère, drame humain et survie.
Plus récemment, des séries comme La Bréa ou La pluie a tenté de faire revivre ce genre en y ajoutant une touche de science-fiction. Dans ce contexte, Tchernobyl se démarque par son sérieux et son réalisme glaçant, se démarquant des productions plus sensationnalistes qui privilégient le suspense et l’émotion brute.
Dans le cas d La Palmele décor paradisiaque et la menace imminente d’un tsunami meurtrier évoquent cette dualité : beauté naturelle et désastre apocalyptique. Le succès de ce type de récits, à la fois captivants et anxiogènes, montre que les spectateurs restent fascinés par l’exploration de leurs plus grandes peurs. Si ce retour du genre se confirme, il pourrait bien ouvrir la voie à d’autres séries où l’urgence et les choix extrêmes redeviennent le cœur de l’histoire.