La Garde côtière canadienne a terminé sa saison arctique 2024 avec sept brise-glaces déployés dans le Nord cette année.
Les navires ont assumé des tâches allant du réapprovisionnement communautaire et du déglaçage à la recherche et au sauvetage et à l’intervention environnementale.
Le premier navire, le NGCC Amundsen, a quitté Québec le 14 juin. Le dernier, le NGCC Des Groseilliers, est revenu dans les eaux sud le 8 décembre.
Les défis opérationnels de la dernière saison
Cette année, la Garde côtière a été confrontée à des problèmes liés aux faibles niveaux d’eau dans certaines parties de l’Arctique, a indiqué l’agence dans un communiqué de presse.
Les bouées aident à guider les navires en toute sécurité dans les voies navigables du Nord, indiquant les dangers ou les itinéraires spécifiques qui peuvent être parcourus en toute sécurité, mais avec la baisse des eaux, certaines zones sont devenues plus difficiles à atteindre.
Par conséquent, l’entretien des bouées était limité à des zones spécifiques le long du réseau hydrographique du fleuve Mackenzie. Le NGCC Dumit a couvert le tronçon entre Inuvik et Tuktoyaktuk, tandis que le NGCC Eckaloo a travaillé autour du Grand Lac des Esclaves, a indiqué la Garde côtière.
Faits en bref : Saison arctique 2024
- 39 escortes commerciales
- 49 missions de reconnaissance des glaces héliportées
- Centre d’Iqaluit fermé le 10 décembre 2024
- Réouverture du centre d’Iqaluit en mai 2025
Recherche et sauvetage
Chaque année, une grande partie du travail de la Garde côtière est consacrée à la recherche et au sauvetage. En 2024, la Station d’intervention maritime de l’Arctique à Rankin Inlet, au Nunavut, a répondu à huit incidents de recherche et de sauvetage, couvrant plus de 700 milles marins de côtes.
La station, dirigée par un équipage entièrement autochtone, a également participé à des exercices de formation pour répondre à de futures urgences.
L’agence a également poursuivi ses ateliers avec les groupes autochtones et les gouvernements locaux pour discuter de la sécurité maritime, de la protection de l’environnement et de la façon de réagir en cas de déversement marin, a indiqué la Garde côtière.
Collaboration internationale
La Garde côtière a également maintenu ses partenariats internationaux cette saison, précise-t-on.
En août, elle a participé à l’opération NANOOK, un exercice conjoint avec les garde-côtes américains, l’US Navy et la Royal Danish Navy.
L’exercice, qui s’est déroulé au large de Resolute Bay, au Nunavut, visait à tester la capacité des équipes à travailler ensemble en cas d’urgence dans les eaux arctiques et à améliorer la coordination entre les pays.
Regarder vers l’avenir
La Garde côtière maintient une présence toute l’année dans le Nord par l’intermédiaire de bureaux régionaux à Yellowknife, Hay River et Iqaluit,
Ses opérations dans l’Arctique reprendront en mai 2025.
Histoires connexes provenant de partout dans le Nord :
Canada: Un membre d’équipage dans un état « critique mais stable » après l’accident d’une barge à Iqaluit vendredi, CBC News
Russie:Mune catastrophe majeure évitée dans la mer glacée de Kara après l’échouage de deux barges pétrolières, L’Observateur indépendant de Barents
États-Unis: La Garde côtière américaine suspend les recherches de l’équipage du bateau de pêche chaviré dans le golfe d’Alaska, The Associated Press