L’État s’engage à « tout mettre en œuvre » pour panser les blessures et reconstruire Mayotte

L’État s’engage à « tout mettre en œuvre » pour panser les blessures et reconstruire Mayotte
L’État s’engage à « tout mettre en œuvre » pour panser les blessures et reconstruire Mayotte
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Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, à son arrivée sur l’île de Mayotte après le passage du cyclone Chido, le 16 décembre 2024. DOCUMENT / SÉCURITÉ CIVILE / AFP

Deux jours après le passage du cyclone tropical Chibo, le gouvernement entend adresser deux messages. Le premier : « L’État veut montrer sa compassion pour Mayotte » en allant vite « au cœur du désastre » ; la seconde : l’État « mettre tout cela ensemble » pour panser les blessures et reconstruire l’île.

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Arrivé lundi 16 décembre à Mayotte avec un avion Dash de la Sécurité civile, après une escale à La Réunion, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, l’a répété aux élus locaux. « Nous mobiliserons tous les moyens possibles en termes civils et militaires »a-t-il insisté auprès de la préfecture de Mayotte, se plaçant volontairement dans le long terme et dans la perspective de la formation du nouveau gouvernement de François Bayrou.

Accompagné d’autres membres du gouvernement démissionnaire – François-Noël Buffet (ministre des Affaires étrangères) et Thani Mohamed Soilihi (secrétaire d’État chargé de la Francophonie) – Bruno Retailleau a survolé Mayotte, constatant que « L’île est dévastée, aucun endroit n’a été épargné ». Lui et ses collègues ont été frappés par le “peu de présence” d’habitants. “Il y a de l’étonnement aussi”explique M. Retailleau qui, « incapable de projeter »refuse de donner des chiffres sur le nombre de morts.

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