LL’Algérie est l’un des rares pays à regretter l’éviction du « boucher de Damas ». La chute du tyran syrien affaiblit sa posture stratégique et la plonge encore davantage dans une impasse géopolitique. Fidèle alliée de la dictature d’Assad père (Hafez) puis fils (Bachar), elle est désormais privée d’un partenaire qui lui était aussi proche que précieux. Le 3 décembre, elle a de nouveau affirmé dans un communiqué officiel qu’elle « une solidarité sans faille » avec le « nation sœur », alors que les rebelles islamistes marchaient sur Damas.
Qui se ressemble : tout comme l’ancien régime syrien, celui d’Alger puise ses racines dans l’idéologie nationaliste arabe de Nasser, socialisante et anti-occidentale. Les deux pays ont connu la domination française, la Syrie pendant la période du mandat (1920-1946) et l’Algérie…
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