Federia dénonce une situation kafkaïenne à Bruxelles

Federia dénonce une situation kafkaïenne à Bruxelles
Federia dénonce une situation kafkaïenne à Bruxelles

Le désaccord entre la Région et le gouvernement fédéral n’est en effet toujours pas résolu, et il faudra, à partir de janvier, enregistrer deux nouveaux contrats de bail à Bruxelles.

En attendant que la Cour constitutionnelle se prononce, la fédération des agents immobiliers francophones (Federia) a regretté lundi une situation « digne de Kafka » en ce qui concerne l’enregistrement des baux de location en Région bruxelloise.

C’est « le paroxysme de l’absurdité administrative », dénoncent les agents immobiliers, qui appellent les autorités « à agir ». « Pour le seul secteur immobilier, cela concerne au moins 11 000 baux qui devront bientôt faire l’objet d’un double enregistrement »affirme la fédération.

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Selon une réforme validée à Bruxelles en avril dernier, les propriétaires bruxellois devront prochainement inscrire leur bail d’habitation dans un registre géré par la Région. Problème : la même obligation existe au niveau fédéral. Pour la Secrétaire d’Etat bruxelloise au Logement Nawal Ben Hamou (PS), la Région est bien compétente en la matière, et l’ordonnance votée exclut de l’obligation d’enregistrement fédéral les baux couverts par le Code bruxellois du logement.

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Le gouvernement fédéral ne l’entend pas ainsi, et le Conseil des ministres a déposé un recours en annulation auprès de la Cour constitutionnelle, visant précisément les articles de l’ordonnance de Bruxelles qui se permettent, en quelque sorte, « d’annuler » l’obligation fédérale de enregistrer le bail. La Cour constitutionnelle a reçu l’appel en juillet et n’a pas encore fixé de date d’audience ni de décision. Conséquence : il n’y a pas «pas d’autre choix que de vous inscrire deux fois» à partir de janvier, car, des deux côtés, le non-respect de l’obligation est passible de sanctions, regrette Federia. “C’est d’autant plus regrettable que les deux niveaux de pouvoir ne se préoccupent en réalité que d’une seule chose : collecter les données sur les baux”commente Charlotte De Thaye, directrice générale. Cela parle d’un « manque total de respect » pour les citoyens.

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