Le président de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), Aziz Ghali, a proféré de nombreuses contrevérités sur des sujets politiques et des droits de l’homme.
Il a même pris des positions tendancieuses vis-à-vis de la première cause nationale, qui fédère les politiques, les syndicats, les acteurs de la société civile et toutes les forces vives de la nation, relaye Al Ahdath Al Maghribia ce lundi 16 décembre.
Des positions qui révèlent ses lacunes dans l’action en faveur des droits de l’homme, qui repose sur la vérification et la démonstration, et non sur des accusations et des provocations contre l’esprit patriotique des Marocains.
Le dénommé Aziz Ghali est tombé dans ces pièges en tentant de développer des arguments fallacieux dans des affaires sur lesquelles les tribunaux se sont déjà prononcés.
Il a ainsi défendu les criminels impliqués dans l’affaire Gdim Izik, qui a tué 11 policiers.
Il a même poussé son effronterie jusqu’à s’aligner, au nom de l’AMDH, sur la thèse des indépendantistes, en soutenant leur rejet de l’initiative marocaine d’autonomie, qui est pourtant considérée par la plupart des pays comme la solution pour mettre fin aux violences. à ce conflit artificiel.
L’avocat et défenseur des droits humains Naoufal Bouamri a commenté les positions et propos tendancieux d’Aziz Ghali, indiquant que «le président de l’AMDH a présenté « des données erronées sur l’affaire Gdim Izik, masquant ces événements dramatiques par de faux arguments sur les droits de l’homme, sans jamais prendre la moindre position sur les atteintes au droit à la vie dont ont été victimes 11 membres des forces de sécurité », qui étaient intervenus pacifiquement pour démanteler ce camp, mais ont été assassinés de manière sordide et daechiste».
L’avocat s’interroge en ces termes : «Tuer, uriner sur un cadavre et le mutiler constitue-t-il une défense des droits de l’homme ?».
Concernant le Sahara marocain, Naoufal Bouamri a indiqué qu’Aziz Ghali avait exprimé une position politique tout en la couvrant d’arguments inspirés des droits de l’homme : «il aurait été plus audacieux d’affirmer qu’il s’agit d’une position politique. Dans ce cas, nous l’aurions compris, et considéré ses propos comme une opinion, même si nous ne sommes pas d’accord avec lui. Il a également avancé des arguments fallacieux en affirmant que l’ONU ne disposait pas de détails sur le plan d’autonomie du Sahara marocain, car il n’y avait pas de rapport du secrétaire général de l’ONU. , ni du Conseil de sécurité, qui soulève ce sujet», a-t-il conclu.
Par Hassan Benadad
15/12/2024 à 20h34