C’est ce qu’on appelle un retour gagnant ! Alors qu’il était titulaire pour la première fois depuis le déplacement à Munich, le 26 novembre 2024, Ousmane Dembélé a été à la hauteur des attentes ce dimanche face à Lyon (3-1). Disponible et décisif. Auteur de l’ouverture du score avec une reprise du gauche dès la 8e minute sur un bon centre de Désiré Doué, le numéro 10 du PSG a montré la voie à suivre. D’abord au poste de centre, en première période, puis à droite lors du deuxième acte, l’ancien barcelonais n’a pas tout bien fait mais il a su insuffler le bon tempo pour être à l’origine de plusieurs occasions franches.
Un match très satisfaisant qu’il a eu l’occasion de commenter lors de son passage en zone mixte après le match : « On savait que ça allait être un match difficile. Lyon revient bien, c’est une équipe de qualité avec de très bons joueurs devant et derrière. Il fallait être sérieux pour les battre. Dans les 15 premières minutes, nous avons mis beaucoup d’intensité, nous ne les avons pas laissés respirer. Nous avons été récompensés. »
Lors de cette même apparition devant les journalistes, Dembélé n’a pas non plus échappé aux questions sur sa relation avec son entraîneur. Alors que Luis Enrique se disait en colère contre lui après son expulsion face au Bayern, parlant d’une “grave erreur envers le collectif” le mois dernier, l’entraîneur espagnol avait choisi de le retirer du onze de départ pour les dernières rencontres. Une décision qui n’aurait pas plu au Français, déjà exclu du groupe, deux mois plus tôt, pour le déplacement à Arsenal en Ligue des champions. Entre les deux hommes, la relation n’a pas toujours été fluide et s’est même effondrée ces derniers -.
« Comme il l’a dit en conférence de presse, nous ne sommes pas frères, il n’est pas mon père. Nous ne sommes pas frèrea expliqué l’international français, souriant dans les coursives du Parc. C’est une relation entraîneur-joueur. Je le connais depuis un peu plus longtemps. Nous essayons de tout faire pour que le Paris Saint-Germain grandisse, remporte des titres, joue bien et plaise à tout le monde. »
Un discours en apparence sincère, à mi-chemin entre l’apaisement et un nouveau morceau dans la machine. Sans nier les frictions, l’attaquant de 27 ans n’a pas voulu mettre de l’huile sur le feu.